Grangbe ici à l’extrême gauche sur la photo de famille le 18 septembre dernier à Yamoussoukro

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a lancé la semaine dernière un vaste chantier pour la réhabilitation des bitumes de plusieurs quartiers de Yamoussoukro comme le 18 septembre dernier, jour même de l'annonce, rapporté (voir articles associés, ndlr).

En marge des préparatifs du meeting du PDCI-RDA le 19 octobre comme hier révélé (voir article associé, ndlr), le maire de la capitale politique et administrative s’est prononcé sur ces travaux , considérés par certains comme une promesse électoraliste.

Pour Grangbe Kouacou Jean comme le dit l’adage « Mieux vaut tard que jamais », remercie le gouvernement de souvenir d’eux tout soulignant que les populations sont devenues des Saints Thomas.

« Des promesses ont été faites. Nous attendons leurs réalisations. Seulement, nous prions que le président Alassane Ouattara, ait la force pour commencer et terminer ces travaux-là, avant 2020 », a-t-il confié comme transmis par ses services à KOACI.

Avant d’ajouter que, c’est le devoir de Ouattara de développer la Côte d’Ivoire. « Ce n’est pas parce qu’il a développé la Côte d’Ivoire qu’il va couper l’herbe sous les pieds ou affaiblir le président Bédié », ajoute-t-il.

M. Grangbe ne voudrait pas affirmer que cela ressemble à une promesse électorale et attend les élections pour le constater et de souligner.

« A Yamoussoukro, nous ne sommes pas des idiots. Nous sommes très intelligents. On sait reconnaître les choses. Déjà, nous avons dit que ces chantiers ont été lancés un peu tard. On peut encore réparer ce retard. »

Les travaux de réhabilitation et de bitumage d’environ 40 km de routes revêtues de la capitale politique ivoirienne, lancés mercredi dernier coûteront 32,4 milliards de FCFA et devraient durer 12 mois.

Donatien Kautcha, Abidjan