Muhammadu Buhari (ph)

Un groupe de défense des droits civils au Nigeria, l’Association des Ecrivains pour les Droits Humains au Nigéria (HURIWA), a demandé au Président Muhammadu Buhari d’arrêter et de poursuivre en justice pour haute trahison le sieur Charles Enya, qui est un membre du parti All Progressives Congress (APC) au pouvoir.

Le HURIWA accuse le membre de l’APC de vouloir violer des dispositions constitutionnelles qui prévoient deux mandats de quatre ans chacun pour les postes de Président et de gouverneur dans le pays.

Pour la requête faite hier lundi, Emmanuel Onwubiko, le coordinateur national de HURIWA a soutenu que le gouvernement fédéral devra considérer l’accusé comme un suspect terroriste qui mijote un complot pour bafouer les lois constitutionnelles qui stipulent deux mandats à la présidence.

Des motifs de la démarche de l’accusé qui a souhaité une modification de la Constitution, le HURIWA craint des troubles politiques civils sanglants au Nigeria et a trouvé que cette tentative « constitue une trahison ».

En lien avec cette affaire, rappelons que le 22 novembre dernier à Abuja, Buhari a exclu la possibilité de modifier la constitution afin de briguer un troisième mandat et a déclaré que « Je ne commettrai pas l'erreur de tenter un troisième mandat ». Il a rappelé au comité exécutif de son parti qu’il ne cherche pas à briguer un troisième mandat puisque d’abord son âge très avancé ne le lui permettra pas, et ensuite la loi fondamentale du Nigéria, la constitution ne favorise pas un troisième mandat.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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