Q.G.D.T, professeur en médecine à l’université d’Abidjan a, selon lui, percuté quelqu’un sans s’en rendre compte parce qu’il était dans la pénombre.

C’est seulement après le choc qu’il est descendu et a remarqué qu’il s’agissait d’un être humain. Une semaine plus tard, ce dernier a rendu l’âme malgré toute l’assistance qui lui a été portée.

La commission a estimé que le professeur a eu un manque de concentration et lui a retiré le permis pour 36 mois. Comme lui, tous les cas d’imprudence, d’infraction, de défaut de maîtrise et même de défaillance technique de véhicule, ont été sévèrement sanctionnés.

D’une rencontre mensuelle, la commission spéciale de suspension et de Retrait du Permis de Conduire va passer à 3 sessions le mois.

L’information a été livrée, ce jeudi 27 février 2020, au 3ème étage de la tour C lors de la deuxième session de la commission pour cette année 2020. Le président de la commission, Lucien Tiéssé par ailleurs Directeur de la Circulation au Ministère des Transports, a relevé l’intérêt pour le ministre Amadou Koné à cette structure dans le cadre de la lutte contre l’incivisme routier.

« Nous sommes en train de monter en puissance dans l’esprit de notre hiérarchie » a-t- il souligné tout en invitant les membres à plus de rigueur dans le traitement des dossiers. Il a précisé que l’augmentation du nombre de sessions vise à davantage retirer les mauvais conducteurs de la circulation en vue de lutter contre les accidents de la route. Avant d’ajouter :

 « Nous sommes tous engagés pour la cause de la sécurité routière, maintenons notre engagement ». Lucien Tiéssé a également annoncé la possibilité de siéger à l’intérieur du pays les jours avenirs. 37 dossiers dont 15 relatifs aux accidents mortels et 15 aux accidents corporels ainsi que 7 aux infractions, ont fait l’objet d’analyse au cours de cette session.

Les sanctions ont vacillé entre 20 ans fermes de retrait du permis à la restitution selon la gravité des circonstances de l’accident.

Donatien Kautcha, Abidjan