Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari (ph)

Les chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO pourraient se réunir à nouveau sur la demande du Président en exercice, le ghanéen Nana Akufo-Addo, pour élucider les dernières zones d'ombre sur la situation politique Mali avant la levée des sanctions sous régionales.

L’idée de la tenue de ce nouveau sommet a été révélé hier lundi à Abuja au Nigeria par le Président Muhammadu Buhari après que Goodluck Jonathan, l’envoyé spécial de la CEDEAO au Mali, lu ait fait un compte rendu sur sa dernière mission dans le pays.

Selon Jonathan, la junte n’a pas encore satisfait la demande de la CEDEAO qui a réclamé un civil à part entière en tant que vice-président et les rôles de ce dernier au sein du gouvernement transitoire. Le poste est actuellement occupé par un officier militaire en service, en l’occurrence le Colonel Assimi Goita. Un civil a été nommé en tant que Président de la transition pour une durée de 18 mois à l’issue de laquelle le pays reviendra à l'ordre constitutionnel.

Comme un avant-gout d’une prochaine demande à faire aux militaires maliens, Buhari a fait savoir qu’avec environ les deux tiers du Mali qui sont sous occupation des terroristes, « la priorité des militaires devrait être de sécuriser leur pays » plutôt que de conserver le pouvoir.

Buhari a demandé à Jonathan de présenter un rapport officiel au Président ghanéen celui qui est le Président en exercice de la CEDEAO et « qui nous écrira ensuite officiellement, et nous déterminerons ensuite les prochaines étapes ».

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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