L’armée camerounaise va renforcer le dispositif sécuritaire dans la région du Sud-ouest secouée par des attaques répétées contre les établissements scolaires.

Le président camerounais a dépêché Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense dans la région du sud-ouest où s’est produit le massacre d’élèves dans une école primaire de Kumba. 

Dans cette région secouée par la crise anglophone depuis fin octobre 2016, l’on observe également la recrudescence des tueries et kidnapping.  

Selon des sources militaires concordantes, le chef d’Etat camerounais a prescrit le renforcement du dispositif sécuritaire dans la région et la traque des bourreaux d’élèves. 

Joseph Beti Assomo a demandé aux militaires de « rechercher les coupables d’attaques contre les écoles, démanteler leurs bases installées dans la forêt et écarter toute possibilité de riposte ».

Dans les prochains jours, les éléments de la 2e Région militaire interarmées et ceux de la 2e Région de gendarmerie, vont intensifier la traque des sécessionnistes retranchés dans leur foret.

Des bourreaux neutralisés

Trois des neuf membres du commando de l’attaque meurtrière contre l’école primaire «Mother Franscica School » de Kumba, formellement identifiés ont été tués par les forces de défense et de sécurité.

Les autorités camerounaises promettent de retrouver tous les assassins présumés d’enfants.

En rappel, le 24 octobre dernier 7 apprenants dont 1 garçon et six filles étaient tués par des hommes armés lors de l’attaque d’une école à Kumba dans la région du Sud-ouest.

Le 31 octobre, le Cameroun a observé une journée de deuil national en hommage à ses enfants assassinés par les séparatistes. 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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