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Côte d'Ivoire :   L'Etat demande à Amnesty international « un peu plus de rigueur dans la production de ses différents rapports »
 

Côte d'Ivoire : L'Etat demande à Amnesty international « un peu plus de rigueur dans la production de ses différents rapports »

 
 
 
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 Il y a 4 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mercredi 18 novembre 2020 - 17:46

Le dernier communiqué d' "Amnesty international" sur la Côte d'Ivoire en date du 16 novembre 2020 fait réagir l'Etat ivoirien qui se dit « surpris, mais pas étonné de la tonalité de cette communication » de l'ONG qui avait en marge de la présidentielle du 31 Octobre dernier, confondu manifestants et casseurs.


Sidi Tiémoko Touré l'a indiqué à la presse ce jour au cours d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres.


« Je pense qu'au-delà de pascal Affi N'guessan, on peut même parler d'un certain nombre de situations que nous connaissons actuellement en Côte d'Ivoire et plus précisément Amnesty international nous a adressé un courrier qui nous a interpellé dans le courant de la semaine, c'est-à-dire en l'occurrence ce communiqué de presse de Amnesty international publié le 16 Novembre précisément. Nous avons effectivement été surpris, mais pas étonné de la tonalité de cette communication d'Amnesty international. Il faut juste relever une chose, le gouvernement tient à insister à relever son profond attachement au respect des droits de l'homme y compris les libertés d'expression, d'association et manifestations publiques, ceci n'a jamais fait défaut en Côte d'Ivoire. », a déclaré le ministre de la Communication et de la Poste.


Il a relevé dans la déclaration d'Amnesty international, « la singularité partisane de sa déclaration qui fait fi des efforts entrepris par le Gouvernement dans le contexte sociopolitique qui prévaut en Côte d'Ivoire».


 

«Nous avons constaté quelques allégations non circonstanciées est souvent sans fondement qui dénotent un petit peu du caractère orienté du communiqué. En l'occurrence vous avez constaté certaines contre-vérités dans le contenu du communiqué. Dans la liste de ces différentes contre-vérités, il faut juste relever qu'en Côte d'Ivoire en l'état actuel des choses, aucune personne en tout cas pour toutes les personnes qui sont mise en cause, leur arrestation n'est aucunement arbitraire. Pour ce faire, je vous ramènerais aux propos du procureur de la république le 20 Septembre 2020 et je cite (....). en somme, au vu de tout cela, il faut juste relever que les personnes arrêtées l'ont été du point de vue de notre règlementation nationale qui puni ce genre d'initiatives et d'appel au meurtre. Donc ce sont des infractions et cela a été relevé par le procureur, qui sont passibles de poursuites au vu de la loi pénale. En d'autres termes, il faut souligner encore une fois que la détérioration de la situation socio-politique est surtout la conséquence de cet appel au boycott que nous avons constaté », s'est justifié, Sidi Tiémoko Touré en réponse à la préoccupation des avocats de Pascal Affi N'Guessan qui estiment que ses droits sont bafoués depuis son arrestation et sa détention.


«Et le cas de Pascal Affi N'Guessan est encore plus flagrant dans la mesure où ce dernier s'est affirmé comme étant le porte-parole d'un certain Conseil national de transition (CNT) dont l'objectif bien connu aujourd'hui était de se substituer aux institutions républicaines et ceci est gravissime et ne saurait être toléré », a mentionné, le ministre de la Communication.


Il a enfin indiqué que « le respect des droits de l'homme en Côte d'Ivoire ne saurait faire l'économie de la justice et nous sommes tous justiciables chefs de partis politiques que nous soyons ou citoyens lambda que nous soyons ».


«C'est cela qu'il faut rappeler à nos frères d'Amnesty international pour un peu plus de rigueur dans la production de leurs différents rapports. », a-t-il conclu, alors que pèsent sur les rapporteurs ivoiriens de l'ONG de forts soupçons de proximité avec l'opposition, taxée d'être responsable, par ses mots d'ordre maintenus, de violences qui ont entrainé la mort, au delà des suspicions d'avoir armé des civils de machettes et de fusils de calibre 12 en vue d'instauration d'un climat de guerre civile lors de la présidentielle.


Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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Côte d'Ivoire : L'Etat demande à Amnesty international « un peu plus de rigueur dans la production de ses différents rapports »
 
 
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fmk
Rien de plus normal que leurs rapports soient biaisés si ceux qui sont en charge de les faire sont proches de l'opposition. Tellement clair.
 
 il y a 4 ans     
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Pourfendeur
C'est quand-même bizarre que Amnesty n'ait des problèmes que quand dans certaines régions du monde tenus par des régimes - et c'est un euphémisme - autoritaires. Amnesty charge-t-elle l'Irlande, le Japon, l'Italie, le Sénégal, le Ghana, l'Allemagne, etc ? Les Etats-Unis par la voix de leur ambassadeur, l'ONU, Amnesty International,… réclament une commission d'enquête indépendante sur les plus de 100 morts enregistrés depuis le 7 Août suite à l'annonce de candidature de Ouattara. Si le régime croit en sa version et qu'il est attaché à la manifestation de la vérité, qu'il autorise cette enquête et nous serons tous situés ! Gbagbo qu'on a présenté comme le pire dictateur de l'histoire de l'humanité, s'y est plié en 2004 après la marche de l'opposition pour demander l'application de l'accord de Marcousis. Le pouvoir annonçait 30 morts et l'opposition, 500 morts. Une commission d'enquête internationale indépendante a finalement listé les circonstances de décès et le nombre exact de morts : 120 victimes. Si Gbagbo l'a accepté hier, pourquoi Ouattara refuse aujourd'hui ?
 
 il y a 4 ans
couly
L'opposition à armé des civils, appelé à l’insurrection depuis la France, maintenu des mots d'ordre malgré le fait que l'onu l'ua et la cedeao leur avait demandé de les lever, qui ont provoqué des violences suivies de morts à l'intérieur, on l'a tous vu ! Et silence d'Amnesty et pire ils osent accuser le pouvoir, mais là c'est le monde à l'envers. Je ne sais pas qui est leur responsable ici mais il est dangereux pour notre Pays.
 
 il y a 4 ans     
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Pourfendeur
C'est quand-même bizarre que Amnesty n'ait des problèmes que quand dans certaines régions du monde tenus par des régimes - et c'est un euphémisme - autoritaires. Amnesty charge-t-elle l'Irlande, le Japon, l'Italie, le Sénégal, le Ghana, l'Allemagne, etc ? Les Etats-Unis par la voix de leur ambassadeur, l'ONU, Amnesty International,… réclament une commission d'enquête indépendante sur les plus de 100 morts enregistrés depuis le 7 Août suite à l'annonce de candidature de Ouattara. Si le régime croit en sa version et qu'il est attaché à la manifestation de la vérité, qu'il autorise cette enquête et nous serons tous situés ! Gbagbo qu'on a présenté comme le pire dictateur de l'histoire de l'humanité, s'y est plié en 2004 après la marche de l'opposition pour demander l'application de l'accord de Marcousis. Le pouvoir annonçait 30 morts et l'opposition, 500 morts. Une commission d'enquête internationale indépendante a finalement listé les circonstances de décès et le nombre exact de morts : 120 victimes. Si Gbagbo l'a accepté hier, pourquoi Ouattara refuse aujourd'hui ?
 
 il y a 4 ans
LICOUL2000
Le constat de parti pris dans les rapports ivoiriens d'Amnesty saute aux yeux. Oser parler de manifestants quand il s'agissait de casseurs visibles aux yeux et su de tout le monde, c'est flagrant et désolant pour une Ong qui se veut respectable. Incapable de dénoncer ce qu'on organisé les Akan contre les djoula dans le centre en tentant d'inverser les rôles ! Comme quoi tout fout le camp, on découvrira pas la suite que celui qui fait les rapports a reçu une forte somme d'argent des réseaux de l'opposition.
 
 il y a 4 ans     
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Energence2020
Quand on vous sort un rapport juste et reflétant la réalité des fait il devient partisan. En fait c'est le début de la fin pour vôtre guru. Tout le monde entier sait que ce monsieur est un vil dictateur sanguinaire qui sous ses ères de technocrate n'est ni plus ni moins pareil aux autres redoutables dictateur et autres potentats qui pullulent en Afrique. Fini les passe droit et prime à l'impunité garantie par les médias français et autres ONG à la solde. Ceux-ci ont permi à votre sanguinaire de guru de croire qu'il avait droit de vie et de morts sur les ivoiriens. Et bien apparemment ç'en est fini. C'est maintenant que le plus dure commence. Et comme je sais que ni lui ni ses vauriens de suiveurs ne sont capables de se démêler de ces écheveaux il y a fort à parier qu'ils n'en ont plus pour longtemps. Tic tac tic tac le décompte de la fin est en cours.
 
 il y a 4 ans     
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Ubiquismus
Ils n'ont encore rien compris ! En faisant le choix du passage en force à l'aide de coups d'état constitutionnels et électoraux, Dramane94 et suiveurs seront contraints de commettre dans l'avenir, des exactions et de porter atteintes aux droits fondamentaux des ivoiriens. C'est comme l'histoire d'une femme qui ne vous aime pas, et vous la prenez en mariage par la force. Demander à cette femme en souffrance de donner des preuves d'amour à un tel mari serait une exigence pratiquement impossible... J'ai l'impression que Dramane94 et ses suiveurs ne savent même plus ce que c'est que la raison, le bon sens et la logique chez les les humains. Une anecdote très récente : "c'était sur une radio très écoutée en France où on demande aux invités avant de commencer l'émission, de donner dans l'actualité leur coup de gueule ou leur coup de coeur. tenez vous bien, sur les 4 invités, deux ont parlé de la dictature en côte d'ivoire avec surtout des opposants et des élus en prison sans que le pouvoir d'Abidjan ne prenne le minimum de précaution pour respecter les procédures élémentaires en droit. On les regarde solooment !"
 
 il y a 4 ans
Peace101
Bon recadrage... Ce machin devient un conglomérat de balanceur de fake news.
 
 il y a 4 ans     
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BenMar87
J'ai honte de cette demande
 
 il y a 4 ans     
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Ziegler
Soutien à 200% à l'état de RCI. Amnesty s'est discrédité en RCI avec cette élection présidentielle. Tout le rapport est à charge et pourtant on a tous vu, l'opposition armer des jeunes drogués, pour bloquer par tous les moyens la tenue de l'élection. Pire on a vu "Anselmo" faire du bruit sur TV5, RFI et France 24 pour appeler les militaires à se soulever. Le clou après l’échec de l'appel à l'insurrection, l'opposition a mis en place le "cercle National du Théâtre". Amnesty n'a rien vu de tout cela. Comme la RCI ne vous donne pas d'argent pour mener vos activités, il faut l'abattre. Continuer de raconter vos inepties, cela nous glisse sur la peau.
 
 il y a 4 ans     
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