Mabri et Ouattara ce mardi à Abidjan (ph KOACI)

En une semaine, Alassane Ouattara aura reçu deux ex-proches, rentrés en dissidence lors de la présidentielle de 2020.

En effet, après Marcel Amon Tanoh la semaine dernière, Alassane Ouattara, Président de la République a reçu en audience, Albert Mabri Toikeusse en début d'après-midi à la présidence de la République.

Au sortir d'une heure d'entretien, le Président de l'UDPCI a confié à la presse qu'il a eu des échanges fructueux avec le Président de la République et ils ont convenu de se revoir et poursuivre ces échanges pour la paix pour la cohésion et pour la Côte d'Ivoire.

Mabri Toikeusse, sous le coup de poursuites judiciaires pour sa participation à la tentative de putsch institutionnel lors de la présidentielle de 2020, a également indiqué qu'il a évoqué avec le Président de la République une préoccupation de l'UDPCI concernant le Général Guéi. Toutefois, il a annoncé que le sujet relatif à un éventuel retour de l'UDPCI au RHDP n'a pas été évoqué au cours de cette rencontre.

Mabri Toikeusse : « J'ai été heureux d'être reçu en audience par le Président de la République ce jour. Je voudrais dire que, dans l'élan de la fin de la dernière session du dialogue politique, des rencontres avaient été recommandées. Pour ce qui me recommande ce jour, c'étaient des retrouvailles avec le Président de la République. Vous savez, la qualité, la durée de ma collaboration avec le Président de la République. Nous avons évoqué quelques souvenirs. Mais pour l'essentiel, nous avons parlé de la Côte d'Ivoire, de la paix. Il m'a rappelé son attachement à la cohésion et à la paix.

Et son souhait de voir qu'avec tous les acteurs politiques ce chantier soit prioritaire pour l'ensemble des Ivoiriens. Je lui ai également dit tout mon intérêt. Nous avons évoqué quelques points particuliers, notamment, les recommandations du dialogue politique, relativement à la CEI à une préoccupation de l'UDPCI concernant le Général Guéi. Nous avons également parlé de tout ce qui pourrait contribuer au développement local. Puisque je suis certes chef de parti, mais également président de région. Le Président de la République nous a conseillé la cohésion entre les cadres de cette région afin que le développement soit possible.

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Nous avons eu des échanges fructueux et nous avons convenu de nous revoir et nous poursuivrons ces échanges pour la paix, pour la cohésion et pour la Côte d'Ivoire.

Nous n'avons pas parlé de l'UDPCI au RHDP. Évidemment, quand l'ancien deuxième vice-président du RHDP rencontre le Président du RHDP, vous imaginez que nous ne pouvons pas ne pas parler de toutes ces questions politiques de l'UDPCI, des autres formations politiques, mais un point sur un retour n'a pas été évoqué. Dans tous les cas, nous sommes entre ivoiriens, acteurs politiques et je pense qu'à chaque débat son temps ».

Par ailleurs, en vue des échéances électorales de 2023 ou de 2025, notons que si Mabri pourrait rester maitre du Tonkpi avec son UDPCI, le RHDP tente d'y positionner progressivement la ministre Vagondo.

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Wassimagnon