Itunu Babalola (ph)

Le gouvernement nigérian a révélé avoir interjeté appel en Côte d’Ivoire et s’attend à ce que justice soit rendue à une jeune commerçante nigériane, Itunu Babalola, décédée l'année dernière dans une prison de ce pays francophone ouest africain.

La volonté du gouvernement de suivre l’affaire en justice jusqu’à son dénouement a été réitérée le jeudi dernier à Abuja jeudi par le ministre d'État aux Affaires étrangères, Alhaji Zubairu Dada.

En revenant sur les faits devant la presse nationale et l’intérêt que le gouvernement attache à cette affaire en Côte d’Ivoire, le ministre Dada a déclaré que « Je veux que nous comprenions que nous parlons d'un autre pays souveraine. La dame a été emmenée devant un tribunal ordinaire et le juge a jugé qu'elle était coupable d'une infraction et l'a emprisonnée ».

Pour le suivi de l’affaire, l’officiel nigérian a d’abord révélé que le Nigeria a interjeté appel devant la Cour d'appel avant de déclarer que « Nous ne pouvons pas passés outre les lois en Côte d'Ivoire. Qu'ils l'aient emprisonnée à tort ou à raison, c'est la loi que nous devons respecter. Nous n'avons pas le choix en la matière. La diplomatie est la seule voie à suivre ».

En mémoire de la disparue, le ministre nigérian a jouté « Nous insistons pour que justice soit rendue pour cette dame décédée en détention ».

Itunu Babalola, 24 ans, originaire de l'État d'Oyo, est décédée le 14 novembre 2021. Selon la partie nigériane, Itunu a été empêtrée dans une affaire judiciaire lorsqu'elle a signalé à la police que sa maison à Bondoukou, en Côte d'Ivoire, avait été cambriolée. Elle a été traduite en justice et accusée d'être impliquée dans la traite des êtres humains. Condamnée à 20 ans de prison, sa peine a été réduite à 10 ans, mais elle est décédée après avoir purgée deux ans de sa peine en prison.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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