Le Professeur Wautabouna Ouattara

Les négociations pour la création de la monnaie unique de la CEDEAO, ECO ne sont pas au point mort. Bien au contraire, les chefs d'État ont donné un nouveau délai pour que les travaux se poursuivent.

Le Professeur Wautabouna Ouattara, Directeur général de l'intégration africaine a donné cette assurance à la presse à l'occasion de la formation initiée à l’intention des journalistes et communicants par le ministère de l'Economie et des finances à travers la Direction générale de l'Economie en partenariat avec le PAGDS.

Le Professeur Wautabouna Ouattara a reconnu que l'avancée de la création de la monnaie ECO est contrainte par la principale revendication du Nigeria qui a besoin de lisibilité sur toutes les structures annexes qui seront créées dans la mise en œuvre de cette monnaie.

«On avait avancé très vite, on a été malheureusement contraint. La principale revendication est venue du Nigeria. Le Nigeria a expliqué, qu'il n'a rien contre l'ECO mais qu'il a besoin d'avoir une lisibilité sur toutes les structures annexes qui seront créées pour pouvoir s'adosser. Le pays estime qu'il n'est pas nécessaire de se précipiter, qu'on se donne le temps de regarder et d'avancer sereinement.

Le Nigeria au niveau de la CEDEAO, s'est un géant, le grand frère comme on dit. C'est bon d'avoir le grand frère avec soi. Les négociations pour l'instant ne sont pas au point mort. Bien au contraire, les chefs d’État nous ont donné un nouveau délai pour que nous puissions travailler à trouver les solutions sur les incompréhensions de façon à ce que le processus reprenne. Au dernier sommet de la CEDEAO, une date a été annoncée. Par rapport à cette date, les réflexions se poursuivent », a expliqué le Professeur.

Wassimagnon