Des agents de la police (ph)



La police ghanéenne a mis en garde contre des prophéties alarmistes qui sont professées lors des veillées du nouvel an, lesquelles ont tendance à provoquer la peur, l’angoisse au sein du public, mais aussi mettent des vies en danger.

Partant de cette mise en garde, la police a interdit la communication publique de prophéties apocalyptiques, en particulier de morts et de préjudices et autres similaires susceptibles d’aboutir à la violation de la loi et de l'ordre.

Dans un communiqué en date du 27 décembre 2022 issu à Accra, la police a déclaré qu’eu égard aux acquis,

elle a adopté le 27 décembre de chaque année comme Journée de conformité à la communication prophétique. Les groupes confessionnels sont priés de veiller au respect de la loi concernant l’annonce des prophéties pour la fin d’année 2022.

Pour s’assurer que la directive soit suivie, la police a convié toutes les entités religieuses, surtout chrétiennes, à se conformer à la directive existante quant à ce qui concerne les prophéties qui sortiront lors des veillées de prières du 31 décembre, mieux le réveillon du nouvel an 2023.

Des raisons de l’encadrement des prophéties lors du réveillon, la police a rappelé que l'année dernière, elle avait averti les prophètes d'être circonspects, en particulier au sujet des prophéties nocturnes des veillées de nouvel an qui, au fil des ans, sèment la peur et la panique.

La police a soutenu son appel par le fait que la veillée de fin d’année est réservée aux citoyens pour adorer dans les limites de la loi afin d'assurer un environnement sûr et sécurisé, exempt de l'anxiété générée par les prédictions de dommages, de dangers ou de décès imminents.

Soulignons qu’il y a un an, la police s'est attaquée à des organisations confessionnelles qui prédisent des décès imminents et de calamités censées être frappés certaines personnes dans le pays. Pour donner force à sa directive, la police a tablé que les contrevenants risquent d'être arrêtés et poursuivis en justice.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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