Au Cameroun, le gouvernement a décidé de lutter contre l'apologie du tribalisme et de la xénophobie.

Dans un message radio porté signé ce 25 mai 2023, Galax Etoga, le Secrétaire d'État à la Défense chargée de la Gendarmerie nationale, demande à toutes les unités placées sous son commandement d'interpeller désormais ceux qui tiendraient des propos de haine tribale et la xénophobie.

Les équipes spéciales de la gendarmerie vont sillonner les plateformes médiatiques et les réseaux sociaux pour traquer ceux qui font l'apologie de la haine tribale, lit-on dans le message du patron de la gendarmerie.

La côte d'alerte

L'ampleur du discours de haine sur l'espace public camerounais avait pris des proportions inquiétantes.

Le 17 mai dernier, René Emmanuel Sadi le ministre de la communication a lancé une campagne de sensibilisation de masse.

Avec à ses côtés Paul Atanga Nji le ministre de l'Administration territoriale et Peter Mafany Musonge le Président de la commission nationale pour la promotion du multiculturalisme et du bilinguisme, le gouvernement avait dit vouloir soigner le mal à la racine.

"La lutte contre les discours de haine doit être perçue comme une priorité absolue pour la sauvegarde de la démocratie et de l'État de droit, ainsi que la préservation des valeurs de paix, d'unité et du vivre-ensemble", avait déclaré René Emmanuel Sadi.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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