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Côte d'Ivoire: Eloka-To, conflit ouvert entre des propriétaires terriens et la chefferie du village sur une parcelle de 155 hectares, le Conseil d'État saisi
 

Côte d'Ivoire: Eloka-To, conflit ouvert entre des propriétaires terriens et la chefferie du village sur une parcelle de 155 hectares, le Conseil d'État saisi

 
 
 
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 Il y a 8 mois
 
 
 
 
 
© Koaci.com - lundi 01 avril 2024 - 17:50



Le conflit foncier qui oppose des propriétaires terriens du village d'Eloka-To'>Eloka-To à la chefferie dudit village, a pris une autre tournure. En effet, ces propriétaires terriens accusent la chefferie du village de Eloka-To'>Eloka-To de vouloir leur spolier leurs terres sur une parcelle d'une superficie totale de 3.403.630 m².


De fait, ces propriétaires terriens ont introduit un recours auprès du Conseil d'Etat en vue d'obtenir l'annulation de l'ACD frauduleusement acquis par la chefferie pour le compte de la communauté de Eloka-To'>Eloka-To. Depuis cette action, ils sont la cible de plusieurs mesures restrictives de la part de la chefferie


Ces mesures restrictives vont jusqu'à empêcher les propriétaires de sortir du village ou de se concerter librement. Ils ont même été condamnés à payer des amendes à la chefferie, pour avoir initié cette action auprès de la plus haute cour de juridiction administrative. En somme, ils ne sont plus libres de leur mouvement.


Le plus grave, c'est que depuis quelques temps, ils sont menacés d'agression physique par des représentants de la chefferie, alors que leurs parcelles font l'objet de décapage et de mise en vente, contre leur gré, par des opérateurs choisis par la chefferie.


Mais loin de se laisser intimider ou influencer, ces propriétaires sont déterminés à aller jusqu'au bout pour la restitution de leur terre. Face à cette attitude de la chefferie susceptible de troubler la quiétude des populations de Eloka-To'>Eloka-To, ils ont pris récemment à témoin l'opinion nationale lors d'une conférence de presse. 


 

Ces propriétaires terriens ont saisi cette occasion pour interpeller les autorités administratives locales et centrales, afin qu'elles rappellent à l'ordre cette chefferie dont le comportement est totalement indigne et inacceptable.


Pour le moment, malgré les menaces et les intimidations, les propriétaires terriens affichent une sérénité. Ils disent être focus sur la décision du Conseil d'Etat sur qui repose tout leur espoir.


Dans un souci d'équilibre de l'information, nous nous sommes rapprochés de la chefferie du village de Eloka-To'>Eloka-To qui n'a pas hésité à donner sa version des faits. 


" La chefferie Tchagba que nous représentons n'a fait qu'entériner le travail effectué par la chefferie Dougbo avec l'accord de toute la communauté villageoise. En effet, cette affaire a déjà fait l'objet d'une plainte devant nos juridictions et le nommé Adangbo à été débouté à cause des fausses attestations qu'il a produites. Nous avons même la Grosse du Tribunal du Commerce ou le sieur Adangbo et ses suiveurs ont perdu le procès", fait savoir le camp de la chefferie


Il poursuit: " comme nous sommes dans un pays de droit et qu'il dit que le dossier est pendant devant le Conseil d'État, que le nommé Adangbo attende patiemment les résultats du Conseil d'État au lieu de se rependre dans les journaux. En plus depuis le mois de Janvier 2023, une plainte est déposé contre le sieur Adangbo qui ne s'est jamais présenté. Après plusieurs relances des policiers, il n'a jamais daigné répondre à ladite convocation concernant le faux dont il est accusé concernant la production de fausse attestations.


 

Concernant les propriétaires terriens, il a fait savoir ceci : " Concernant les personnes se disant propriétaires terriens, nous souhaitons qu'en tant que journaliste d'investigation que vous faites véritablement votre travail et vous verrez qu'ils ne disposent pas de plus de 5ha sur les 155 dont se reclame le nommé Adangbo. Ces soit-disant propriétaires disent être interdit de sortir du village pourtant, c'est en ville qu'ils vont vous rencontrer à chaque fois qu'ils font leurs interviews.


Concernant leur soit disant restriction, cela existe dans les us et coutumes Atchan allant jusqu'au bannissement du village. Ce n'est pas Eloka-To'>Eloka-To qui est le premier village à sanctionner ses administrés indélicats. Pour terminer, je voudrais vous dire que les sanctions à leur encontre ne sont pas prises par la chefferie, mais par toute la communauté en présence constante du Doyen d âge (Nanan).


"Aussi demandez au nommé Adangbo Dogbo Franck de se présenter à la convocation à la Direction de la Police Criminelle au lieu de perdre son temps à se répandre dans les journaux. Comment un chef décédé le 18 février 2019 peut il signer des attestations le 22 octobre 2019. Je voulais juste préciser que dans aucun village une attestation n'est signée d'avance", a réagi la chefferie de Eloka-To'>Eloka-To.



Wassimagnon


 
 
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