Adama Coulibaly et les agents à Yamoussoukro

Le séminaire annuel de la Direction Générale du Budget et des Finances s’est ouvert ce vendredi 14 février 2025 à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire. Cet important événement, placé sous le thème « Bilan de l'exercice budgétaire 2024 et perspectives 2025 », a réuni de nombreux acteurs clés de la gestion financière et budgétaire du pays. La cérémonie d'ouverture a été présidée par Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, en présence de Seydou Traoré, Directeur général du Budget et des Finances.

Debuté ce vendredi, ce séminaire annuel prendra fin le samedi 15 février 2025. Le ministre Adama Coulibaly a à l'occasion, souligné l’importance de cette rencontre, la definissant comme un moment de réflexion stratégique pour évaluer les résultats de l’année 2024 et poser les bases des actions futures pour 2025.

Le ministre a rappelé que ce séminaire est une occasion clé pour les agents de la Direction Générale du Budget et des Finances d'analyser la gestion budgétaire de l’année passée et de définir les mesures nécessaires pour atteindre les objectifs de 2025. 

Dans ce cadre, il a salué plusieurs avancées importantes réalisées en 2024, notamment le respect des délais légaux dans la gestion des opérations budgétaires et l’amélioration des outils de suivi de l’exécution budgétaire, tels que le Système de Gestion des Opérations Budgétaires de l’Etat (SIGOBE). Ce dernier a été étendu aux représentations diplomatiques, consulaires et aux Etablissements Publics Nationaux (EPN), facilitant ainsi un suivi plus rigoureux des dépenses publiques.

Adama Coulibaly a également évoqué les défis à venir pour 2025, notamment la gestion d’un budget de 15 339,2 milliards de francs CFA, en augmentation de 11,8% par rapport à l'année 2024. Le ministre a mis en avant la nécessité de consolider la gestion budgétaire en réduisant le déficit budgétaire à 3% du PIB, un objectif ambitieux qui requiert une rigueur accrue dans la gestion des ressources publiques.

Il a invité les participants à aborder avec sérieux les défis à venir, notamment les pressions sur les dépenses publiques et les contraintes liées à la mobilisation des ressources. M. Coulibaly a insisté sur l’importance de respecter les délais budgétaires et de mettre en place une planification rigoureuse des activités afin de garantir une exécution optimale du budget de l’État. 

« La discipline budgétaire et le respect des délais sont cruciaux pour atteindre nos objectifs et répondre aux attentes de nos populations », a affirmé le ministre.

Pour 2025, un des défis majeurs sera de réussir à exécuter le budget tout en consolidant les avancées réalisées et en tenant compte des exigences liées à la période électorale. Le ministre a exprimé sa confiance en la capacité des équipes de la Direction Générale du Budget et des Finances à relever ces défis et à mettre en œuvre des actions concrètes pour garantir la performance budgétaire.

Le séminaire de Yamoussoukro sera l'occasion d'échanger sur des thèmes clés pour améliorer la gestion budgétaire, notamment la mise en place du système de contrôle interne et le renforcement du système de management de la qualité au sein de la Direction Générale du Budget et des Finances. 

Le ministre Adama Coulibaly a exprimé son souhait que ces travaux aboutissent à des recommandations concrètes pour une gestion plus performante en 2025.

Le Directeur général du Budget et des Finances, Seydou Traoré, a souligné les réussites de l’année 2024. Il a félicité ses collaborateurs pour leur engagement et leur travail acharné, rappelant que grâce à leur efficacité, la Côte d'Ivoire a pu maintenir un déficit budgétaire maîtrisé à 4% du PIB, conformément aux objectifs fixés dans le cadre du programme économique et financier avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Seydou Traoré a également mis en lumière les progrès réalisés dans l’élaboration et l’exécution du budget, notamment à travers l’utilisation du budget programme et l’amélioration continue des rapports de performance. Il a indiqué que le taux moyen de réalisation des objectifs était passé de 73,7% en 2020 à 85,4% en 2023, ce qui témoigne de la bonne appropriation des pratiques budgétaires par les ministères.

Wassimagnon