Aménagement dans un nouveau centre de traitement de la maladie (ph)

Le nombre de cas du Mpox ou variole simienne, anciennement appelée « variole du singe » continue de grimper en flèche en Sierra Leone.

Le gouvernement, par l'intermédiaire de l’Agence Nationale de Santé Publique (NPHA), a réenregistré 14 nouveaux cas de Mpox, ce qui porte à 2 648 le nombre total de cas cumulés, soit 1268 femmes et 1380 hommes, dans tout le pays.

Selon la mise à jour faite par la NPHA le lundi 19 mai 2025, la grande partie des cas détectés se trouve dans la zone urbaine de Freetown et Bombali, à l'ouest du pays. En dehors des cas de Mpox enregistrés depuis le début de l'année 2 025, il est fait état et 14 décès.

Riposte contre la maladie

Dans le cadre des efforts visant à renforcer la réponse nationale à l'épidémie de variole, la NPHA a procédé à l'inspection d’un nouveau centre de traitement de la variole.

La visite effectuée par le vice-ministre de la Santé, Dr Charles Senesie, vise à évaluer l'état de préparation de l'établissement à la prise en charge et au traitement des cas confirmés de la maladie, tout en garantissant le respect des normes de sécurité et de soins nécessaires avant l'admission des patients.

Pour accompagner les patients pendant leur traitement, l'établissement fournira des produits d'hygiène essentiels, garantissant ainsi que les personnes admises reçoivent les produits de première nécessité nécessaires à leur bien-être. Cette disposition reflète l'engagement continu du gouvernement à maintenir des normes élevées de soins aux patients et à prévenir la propagation de la maladie.

Le centre de traitement du Mpox devra jouer un rôle central dans la stratégie nationale de réponse en offrant un isolement, un traitement et des soins de soutien aux personnes diagnostiquées positives.

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Symptômes et diagnostic

Le ministre de la Santé, Dr Austin Demby, a déclaré que le Mpox se transmet principalement par contact corporel direct.

Il a décrit plusieurs signes et symptômes du virus, notamment des éruptions cutanées sur le corps et le visage. Il a averti que les fluides provenant de ces éruptions contiennent des germes, qui peuvent se transmettre par contact de linge d'une personne infectée, par des accolades et d'autres formes d'interaction physique.

Cette maladie se manifeste tout d'abord par de la fièvre supérieure, l'apparition de nombreux ganglions augmentés de volume et douloureux, des douleurs musculaires et de la fatigue.

La vigilance du public et le signalement précoce restent essentiels pour contrôler le Mpox et protéger les communautés vulnérables dans tout le pays. Le ministère de la Santé, en collaboration avec la NPHA, continue d'exhorter le public à respecter les avis sanitaires, à signaler rapidement les cas suspects et à soutenir les efforts de confinement en cours.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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