

Ghana : Polémique sur la retraite de 15 Généraux de division, le ministre de la Défense s'explique
Dr Omane Boamah, le ministre de la Défense (ph)
Le ministre ghanéen de la Défense, Dr Edward Kofi Omane Boamah, a assuré que la libération mieux la programmation pour la retraite de 15 Généraux de division des Forces Armées Ghanéennes (GAF) suite à la transition démocratique du Ghana en 2025 est conforme aux normes réglementaires établies.
Le ministre Boamah a fourni cette explication le mercredi 11 Juin 2025 au Parlement à la suite d’une question d’un député concernant les raisons de la mise à la retraite de 15 Généraux de division et officiers assimilés.
La polémique a fait surface après la nomination d'un Général de brigade au poste de chef d'Etat-major des GAF par intérim.
Etat des 15 officiers
En répondant aux allégations selon lesquelles 15 officiers auraient été licenciés, le ministre Boamah a précisé qu'il n'y a pas eu de licenciement. Il a expliqué que huit Généraux de division sont actuellement en congé de fin de service avant leur départ à la retraite obligatoire, tandis que quatre autres, âgés de 60 à 62 ans, sont libérés avant d'atteindre l'âge de la retraite, fixé à 63 ans. Il a précisé que trois autres sont en mission spéciale, dont deux travaillent pour les Nations Unies.
Sur les trois derniers évoqués, il a mentionné que le Général de division Irvin Nii-Ayittey Aryeetey, l'un des officiers qui est proche de la retraite, a été proposé pour une promotion au grade de Lieutenant-général afin de pouvoir concourir au poste de conseiller militaire au Département des opérations de paix des Nations Unies à New York.
Quant à la nomination d'un Général de brigade au poste de Chef d'état-major des Armées, le ministre de la Défense a déclaré que bien même ce fait soi rare, il « n'est pas sans précédent. Des mesures similaires ont été prises en 2005 et 2009, suite à des changements de direction politique ».
Motifs de la retraite
Dans ses explications, le ministre de la Défense a d’abord rappelé la mission de l’Armée, qui est celle d’assurer la protection de l'intégrité territoriale, de la démocratie et de la sécurité nationale du Ghana avant de souligner que des restructurations similaires ont eu lieu sous les administrations précédentes, citant des cas de Généraux de division mis à la retraite après des transitions politiques, notamment en 2001, 2005, 2009, 2017 et 2021.
Le ministre de tutelles des GAF a assuré que le processus est conforme aux réglementations existantes des GAF, qui stipulent les âges de retraite et les conditions de libération. Il a réaffirmé que le Président John Dramani Mahama, en tant que Commandant en chef des Forces Armées Ghanéennes, a agi en pleine conformité avec l'article 212 de la Constitution de 1992, qui prescrit la nomination du Chef d'état-major des Armées en consultation avec le Conseil d'État.
Pour clore ses explications, le ministre Boamah a appelé les députés et le public à éviter de politiser l'évolution de la situation au sein des forces armées et a assuré qu’ « Il n'y a pas eu de purge » et que les GAF « continuent d'opérer selon des pratiques établies et non en fonction de considérations politiques ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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