

Côte d'Ivoire : Démarche qualité, le CNRA initie un important renforcement de capacités des inspecteurs semenciers
L’atelier à Yakro (Ph KOACI)
À l’initiative du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), un atelier national de renforcement des capacités des inspecteurs et contrôleurs semenciers a ouvert ses portes le lundi 16 juin 2025 à Yamoussoukro, a constaté KOACI sur place.
Centré sur les spéculations majeures que sont le riz, le maïs et le manioc, cet atelier mobilise 60 acteurs clés du secteur agricole, avec en toile de fond l’ambition d’élever les standards de la production certifiée de semences.
Présidant la cérémonie d’ouverture au nom du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, le Préfet de région, Préfet du département de Yamoussoukro, M. Coulibaly Guando, a d’emblée souligné la portée nationale de cette initiative du CNRA :
« Former ceux qui inspectent nos semences, c’est renforcer les fondations mêmes de notre souveraineté alimentaire. La semence certifiée est aujourd’hui un enjeu stratégique, au même titre que l’eau ou la terre. Elle garantit la sécurité des récoltes, la résilience des cultures et, in fine, le mieux-être de nos populations rurales », a-t-il affirmé.
Situant le cadre technique de cette session, M. Konan Konan Jean Louis, Directeur de l’Innovation et de la Recherche au CNRA, a dressé une cartographie claire et structurée des modules de formation.
Avec la précision d’un expert passionné, il a mis en lumière les leviers essentiels de la production de semences certifiées, depuis le champ jusqu’au contrôle final :
« Une semence certifiée, c’est le fruit d’un processus rigoureux, encadré à chaque étape. C’est cette rigueur que nous transmettons aujourd’hui aux inspecteurs et contrôleurs semenciers pour leur permettre d’accompagner efficacement la montée en qualité de notre agriculture.
La semence n’est pas un intrant comme un autre. Elle est le point de départ de toute chaîne de valeur agricole. Mieux former ceux qui la contrôlent, c’est sécuriser notre production nationale et renforcer la confiance de nos agriculteurs », a conclu M. Konan », a-t-il expliqué.
Mme Épkini Caroline, représentant l’Unité de Coordination du Programme 2PAU-CI, a exposé pour sa part, les enjeux techniques majeurs abordés durant la session :
« Ce que nous faisons ici, c’est redonner confiance aux producteurs en assurant que chaque semence mise en terre répond à un cahier des charges rigoureux. De la planification des itinéraires techniques à la vérification finale, chaque étape doit être maîtrisée avec rigueur et professionnalisme. »
Quant à Mme Ya née Silué de la DSEPA, elle a insisté sur la nécessité d'une couverture nationale harmonisée en matière de contrôle semencier :
« Ce n’est pas seulement dans les zones à fort rendement qu’il faut contrôler. Chaque région, chaque département, chaque zone de culture doit bénéficier de l’expertise technique. Sans cela, nous laissons la porte ouverte à la contre-performance agricole. »
Au nom du Maire de la commune Kouassi Kouamé Patrice (KKP), le 7e adjoint au Maire, M. Wilson Agba Beugré, s’est voulu objectif :
« L’atelier qui nous réunit aujourd’hui, s’inscrit au cœur même des priorités nationales en matière de sécurité alimentaire et de souveraineté agricole. Les semences sont le premier maillon de toute chaîne de production agricole. Leur qualité conditionne les rendements, la résilience des cultures, et par conséquent, la stabilité économique de millions de familles rurales », a-t-il souligné, insistant sur l’importance de cet atelier pour le développement rural. », a-t-il déclaré saluant la coordination entre le CNRA, la DGPSA, la DSEPA et l’Unité de Coordination du Programme 2PAU-CI du MEMINADERPV.
Donatien Kautcha, Abidjan

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