La salle Lougah François du Palais de la Culture d’Abidjan a servi de cadre, ce week-end, à la cérémonie de lancement officiel de la 4ᵉ édition du Festival Wobélé, prévue du 9 au 17 août 2025 à Tafiré, sous le thème : « Culture et Paix : Bâtissons un avenir commun ».

Ce rendez-vous culturel annuel, devenu incontournable dans la valorisation du patrimoine Tagbana, vise à promouvoir les traditions, les arts et les savoir-faire de cette communauté du nord de la Côte d’Ivoire.

Prenant la parole devant un public composé de journalistes et d’invités de marque, Madame Coulibaly Mawa, épouse Diego Bahi, présidente du comité scientifique du festival, a donné le ton de cette nouvelle édition.

Elle a souligné l’importance de la culture comme fondement identitaire et facteur de développement. 

« Un peuple sans culture est un peuple sans arme. Et un peuple qui ne préserve pas sa culture est un peuple qui ne préserve pas sa mémoire », a-t-elle affirmé, insistant sur la nécessité de rester enraciné dans ses valeurs à l’ère de la modernisation.

De son côté, le commissaire général du festival, Ouolo Coulibaly, a présenté les innovations majeures de cette édition.

« Pour cette 4ᵉ édition, nous introduisons des formations pratiques en e-commerce à l’attention des femmes, des séances de sensibilisation sur le réchauffement climatique, ainsi que des sessions de formation pour les agriculteurs », a-t-il annoncé. 

Ces initiatives visent à renforcer les capacités locales et à inscrire la culture dans une dynamique de développement durable.

Le Festival Wobélé 2025 mettra également en valeur les danses traditionnelles Tagbana, dont certaines sont aujourd’hui menacées de disparition. L’art culinaire ne sera pas en reste, avec une exposition des mets typiques de la région, dans une ambiance festive et éducative.

Ce festival se veut un espace d’échange intergénérationnel, de transmission des savoirs, mais aussi de dialogue autour de la paix et du vivre-ensemble.

Wassimagnon