Cedeao : Le GIABA mobilise les Représentants résidents contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme
Des officiels à la réunion à Accra (ph)
Le Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a réuni les Représentants résidents de la CEDEAO de tous les États membres au Ghana afin de renforcer leur engagement dans la lutte contre les flux financiers illicites, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme dans la sous-région.
L’exhortation lancée aux Représentants résidents de la CEDEAO a été lancée à Accra au Ghana lors d’un séminaire de deux jours, qui s'est ouvert le jeudi 17 juillet 2025.
Ce séminaire, qui se situe dans le cadre de la deuxième réunion extraordinaire du Comité ministériel du GIABA, vise à renforcer le mandat du GIABA en tirant parti de l'influence politique et institutionnelle des envoyés de la CEDEAO dans leurs pays respectifs.
A l’ouverture de la réunion, le directeur général du GIABA, Edwin W. Harris Jr, a souligné l'urgence d'une action collective pour lutter contre la criminalité financière, qu'il a qualifiée d'essentielle pour favoriser des sociétés stables et prospères.
De son côté, l'ambassadeur Mohammed Lawan Gana, Représentant résident de la CEDEAO au Ghana, a souligné la nécessité d'une volonté politique et de stratégies innovantes pour lutter contre les flux financiers illicites.
Le responsable de la CEDEAO a évoqué les récents développements politiques entourant le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, le qualifiant de test pour l'unité du bloc. Confiant dans la défense des intérêts communs des peuples, il a souligné que « Le divorce politique ne doit jamais se transformer en désengagement social, économique ou sécuritaire ... Notre réponse doit être ancrée dans le dialogue, la confiance et le principe d'un destin commun ».
A sa suite, le directeur général du Centre de renseignements financiers (CIF), Albert Boafo, a déclaré à l’adresse des Représentants résidents qu’ils représentent non seulement la CEDEAO dans leurs pays respectifs, mais constituent également le lien essentiel entre le travail technique du GIABA et les acteurs politiques et institutionnels nationaux chargés de mettre en œuvre ces réformes.
Boafo a déclaré que la mise en œuvre des recommandations du Groupe d'Action Financière (GAFI), auxquelles tous les États membres de la CEDEAO sont fermement attachés, exige non seulement des compétences techniques, mais aussi un engagement politique sans faille.
Le GIABA, créé en 2000 en tant qu'institution spécialisée de la CEDEAO, est chargé de faciliter l'adoption de mesures efficaces de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans les États membres.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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