RDC : Le M23 conteste les accusations de massacres de l'ONU
Corneille Nangaa, chef de l'AFC
L’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) a fermement contesté les accusations formulées par l’ONU, les qualifiant d’« infondées » et « politiquement motivées ».
Selon un rapport du 6 août 2025 et une lettre datée du 28 juillet, le mouvement rebelle serait responsable de la mort de 169 à 319 civils entre le 9 et le 21 juillet dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Le M23 affirme que ces accusations sont contradictoires et dépourvues de preuves, rappelant que certaines zones citées se trouvent dans le parc national des Virunga, où les activités agricoles sont interdites.
Il dénonce également une méthodologie jugée défaillante, basée sur des témoignages non corroborés, provenant notamment des Wazalendo et des FDLR.
Le groupe rebelle accuse par ailleurs les Nations unies de passer sous silence les exactions imputées au régime de Kinshasa, comme les massacres de civils Banyamulenge et Hera ou encore les bombardements de zones habitées.
Cette prise de position intervient quelques jours seulement après la signature, à Washington, d’un fragile cessez-le-feu avec Kinshasa.
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
