Vue des députés lors du vote du nouveau code des personnes et de la famille (Ph)

Le Burkina Faso a adopté un nouveau code des personnes et de la famille (CPF) selon lequel la pratique de l'homosexualité et assimilés est condamnée de deux à trois de prison, assortis d'amende.

En effet, l’Assemblée législative de transition (ALT) a adopté à l'unanimité des 71 votants le nouveau Code des personnes et de la famille.

Les pratiques homosexuelles sont donc désormais punies, aux termes de cette loi, a expliqué le ministre burkinabè de la Justice Rodrigue Bayala.

"Si la personne qui est auteure des pratiques homosexuelles et assimilées, tous les comportements bizarres, vous allez passer devant le juge", a-t-il déclaré après l'adoption de la nouvelle loi.

"En cas de récidive, la personne qui n'est pas de nationalité burkinabè sera expulsée du Burkina Faso, a indiqué le ministre qui a également évoqué les nouvelles règles d'adoption d'enfant burkinabè.

Selon M. Bayala, "vous ne pouvez adopter un enfant burkinabè que lorsque vous vous inscrivez dans les valeurs sociales burkinabè", expliquant cette modification est la conséquence de la pratique de l'homosexualité.

Par ailleurs, le nouveau code prévoit la reconnaissance légale des mariages religieux et coutumiers, ce qui n'était pas le cas auparavant. 

En outre, les conditions de l'obtention de la nationalité burkinabè ont été revues, faisant obligation de résider pendant dix ans au Burkina Faso, ou d'être marié à un ou des burkinabè pendant cinq à sept ans.

Boa, Ouagadougou