La mission de l’ONU à Abidjan dans le cadre de l’élection de 2020 rencontre les GOR et le camp Affi (Ph KOACI)

À moins d’un an de l’élection présidentielle de 2020, toutes les attentions se cristallisent sur ce scrutin que certains observateurs de la vie politiques annoncent à haut risque.

Une délégation des Nations Unies séjourne actuellement en mission à Abidjan pour rencontrer toutes les parties prenantes au processus électoral.

Cette mission de l’ONU rencontrera également la commission électorale indépendante (CEI), organe chargé de l'organisation des élections, la société civile et des acteurs politiques dans le but d’échanger sur les conditions d'organisation de l’élection présidentielle de 2020.

Hier vendredi dans l’après-midi, cette délégation conduite par Simon-Pierre Nanitelamio, directeur adjoint de la division de l'assistance électorale au département des affaires politiques et de la consolidation de la Paix a rencontré la du Front Populaire Ivoirien (FPI, Gbagbo ou rien à Cocody Riviera 3, comme constaté sur place par KOACI.

Cette mission de la délégation de l’ONU est un accompagnement du système des nations unies aux prochaines élections en Côte d'ivoire.

«L'idée de cette mission, c'est de raconter tous les acteurs politiques, les acteurs de la société de civile, les acteurs gouvernementaux, toutes les parties prenantes au processus électoral y compris l'organe chargé de l'organisation des élections pour pouvoir échanger ensemble sur les conditions d'organisation de cette élection et identifier le type d'appui que le système des Nations Unies pourrait apporter pour que ces élections se déroulent de la façon la plus transparente, la plus inclusive et la plus apaisée possible », a précisé Simon-Pierre Nanitelamio, directeur adjoint de la division de l'assistance électorale au département des affaires politiques et de la consolidation de la Paix après sa rencontre avec la direction des « Gbagbo ou rien » en présence de Simone Gbagbo, Assoa Adou et de plusieurs cadres GOR (Gbagbo ou rien Ndlr).

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Après les échanges avec les GOR, la mission de l’ONU s’est rendue chez l’autre branche du FPI que dirige Affi N’guessan.

À cette rencontre avec le camp Affi N’guessan et ses responsables, Simon-Pierre Nanitelamio, le directeur adjoint de l’assistance électorale de l’ONU a fait savoir qu’au cours de leur présence à Abidjan, il s’agira d’évaluer les besoins en matière électorale, le contexte politique et de rencontrer tous les acteurs impliqués dans le processus afin d’assurer un climat apaisé au cours de ces élections à venir.

D’autres rencontres avec d’autres acteurs de la vie politiques sont prévues dans le cadre de cette mission de la délégation de l’ONU à Abidjan.

La mission de l’ONU à Abidjan dans le cadre de l’élection de 2020 rencontre le GPS de Guillaume Soro (Ph KOACI)

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Après avoir rencontré les deux camps opposés du front populaire ivoirien (FPI), la délégation de Simon-Pierre Nanitelamio, directeur adjoint de la division de l'assistance électorale au département des affaires politiques et de la consolidation de la Paix a rencontré hier soir au siège du mouvement politique Générations et peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro, en terre européenne depuis juillet dernier où il a récemment annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2020, comme constaté sur place par KOACI.

La délégation de GPS qui était composée de la cellule d’orientation et de coordination et des députés du groupe parlementaire « Rassemblement » a rencontré à sa demande la mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU.

Au centre des discussions, la situation sociopolitique ivoirienne et la question de la commission électorale indépendante (CEI).

Dans un communiqué lu après la rencontre, GPS de Guillaume Soro a fait part à la mission de l’ONU du regain de menaces, de violences physiques et verbales, d’empêchements d’activités politiques émanent du camp présidentiel et de l’insécurité judiciaire qui vise plusieurs proches de Guillaume Soro ainsi que d’opposants politiques issus d’autres Partis en Côte d’Ivoire.

Sur la question de la CEI, la délégation de GPS a rappelé que l’ONU par le processus de certification de l’élection présidentielle de 2010 sait exactement ce qui est une élection répondant aux normes internationales.

«La présente CEI constitue l’antimodèle de transparence et d’équité électorale de ce qui pourrait être les futures étapes du processus électoral », a fait remarquer le mouvement GPS de Guillaume Soro prévu pour être lancé officiellement à Abidjan fin novembre.

Selon le mouvement politique du député de Ferkessédougou, afin de préserver la Côte d’Ivoire des nouveaux risques d’implosions liées à une impréparation et à une mauvaise préparation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 a chargé la mission de l’ONU à la mise en œuvre d’un ensemble de propositions contenues dans un mémorandum de dix (10) priorité d’urgence.

Jean Chrésus