Commissaire Rigobert Soro, frère de Guillaume Soro

Le collectif des avocats du président de Générations et Peuples Solidaires (GPS), Guillaume Soro a dénoncé des violations révoltantes de procédures en ce qui concerne leurs différents clients.

Selon Me Diarassouba et ses collègues plusieurs irrégularités entachent les règles de procédure dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches poursuivi à Abidjan.

Hier vendredi 3 janvier 2020, le collectif des avocats de Guillaume Soro et ses proches a fait savoir que Rigobert Soro, frère du député de Ferkessédougou et Dr Koné, un proche d’Affoussiata Bamba sont détenus au secret à Abidjan.

Sans nouvelles de ces derniers, les avocats ont pointé du doigt une violation des droits de leurs clients dont ils n’ont aucune nouvelle.

Placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), Simon Soro est poursuivi dans l’affaire des 5 députés proches de Guillaume Soro arrêtés le 23 décembre dernier en marge du retour manqué à Abidjan du président du GPS.

«A cet instant on n’est sans nouvelles du frère (Rigobert Soro Ndlr) de monsieur Soro Kigbafory Guillaume. Pour ce que nous savons, il aurait été interpellé par les agents de la DST (Direction de la surveillance du territoire Ndlr). Il est détenu au secret. On n’a aucune nouvelle de lui. En plus de monsieur Soro Rigobert, monsieur Soro Guillaume a un autre frère qui est poursuivi dans le cadre du dossier les cinq (5) députés notamment monsieur Simon Soro, il est placé sous mandat de dépôt à la MACA), a indiqué Me Diarassouba Souleymane.

Il a fait savoir que Dr Koné un proche d’Affoussiata Bamba Lamine a également été interpellé dans la nuit du vendredi 27 décembre dernier et que ce dernier serait aussi détenu au secret.

«Ses avocats que nous sommes malgré les nombreuses démarches, nous n’avons pu avoir accès à lui. Monsieur Koné a été interpellé au moment où il était venu assister à une perquisition qui était en train d’être effectuée au domicile de Me Affoussiata Bamba à la demande de cette dernière», a-t-il lâché.

En ce qui concerne l’éventuelle date de procès de leurs différents clients arrêtés, le collectif des avocats a affirmé que les procédures dont il s’agit ont lieu devant un juge d’instruction qui est un enquêteur qui ne juge pas.

«A l’heure où je vous parle, nous ne pouvons pas indiquer une quelconque date d’audience. Les enquêtes sont de la responsabilité et de l’autorité du juge d’instruction qui est seul maître de son agenda. Nous espérons qu’il sera mis fin à toutes ces procédures dont l’irrégularité et l’inconstitutionnalité ont été soumises. Nous espérons que les autorités vont faire cesser ces voies de fait judiciaires qui ne repose sur aucun fondement juridique », a conclu Me Diarassouba Souleymane.

Jean Chrésus