à Songon-dagbé ce mardi (Ph KOACI)

La succession à la chefferie à Songon-dagbé, comme dans la quasi-totalité des villages Atchan, est en marche avec les Tchagba qui succèdent aux Dougbo.

Si à Songon-dagbé règne la paix en ce moment, ce qui, cependant, cristallise les attentions et suscite des commentaires au sien des populations de ce faubourg, comme rapporté à KOACI par des sources sur place, reste une folle rumeur qui plane autour de la délivrance de l'arrêté préfectoral actant la qualité de Chef de village.

À en croire, notre source, il se susurre, dans ce village de plusieurs milliers d'âmes que des manœuvres de tentatives de corruption pour tenter d'obtenir l'arrêté préfectoral auraient cours par des mains obscures en vue de favoriser à des individus autres que ceux choisis par le peuple de tenir les rênes dudit village. 

Sur le sujet, des langues en sont allées plus loin en évoquant l'usage de moyens financiers et des biens domaniaux, mis sur table en vue de tenter d'avoir en leur faveur autorités locales, décideurs administratifs ainsi que de hauts cadres politiques.

Ce, en vue de l'obtention de l'arrêté préfectoral. Vrai ou faux ? Nul ne saurait le dire.

Pour l'heure, vu qu'aucune preuve de ces prétendues tentatives de corruption n'ait été jusqu'ici rapportée, ce qui se raconte en ce moment à Songon-dagbé reste à mettre rien qu'au compte de rumeurs.

Aussi, l'administration ivoirienne, aujourd'hui plus qu'hier, pétrie d'un grand sens d'honneur et s'appuyant, pour ce qui est de la délivrance de l'arrêté préfectoral que sur le choix du peuple, sanctionné par des consultations populaires, il est clair que s'attendre à ce qu'un arrêté préfectoral soit attribué à des personnes autres que ceux qui ont l'onction du peuple pourrait, à priori, relever de l'utopie.

Du reste, avec le ressenti plein de la croissance économique, dans bien de localités du district d'Abidjan, dont Songon et qui fait de la question foncière le nœud gordien de tous les conflits dans cette localité Atchan, l'on ne saurait être surpris de voir l'inhabituel s'y produire. 

Nous y reviendrons.

Jean Chrésus, Abidjan