Côte d'Ivoire Société
 
Cliquez pour agrandir l'image  
Côte d'Ivoire : SANOFI, le géant de l'industrie pharmaceutique française devant la justice ivoirienne pour le licenciement dit « abusif » de 14 de ses employés
 

Côte d'Ivoire : SANOFI, le géant de l'industrie pharmaceutique française devant la justice ivoirienne pour le licenciement dit « abusif » de 14 de ses employés

 
 
 
 10915 Vues
 
  1 Commentaire(s)
 
 Il y a 3 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mercredi 04 août 2021 - 22:08

Une enseigne de SANOFI (ph) 



De nos jours, certaines entreprises licencient leurs employés au détriment des textes réglementaires du code du travail ou pour diverses autres raisons. Le cas de la plus grande entreprise, multinationale française dans le domaine pharmaceutique du nom de SANOFI, semble s'y apparenter. Il ressort, à en croire certains de ses anciens employés, que depuis le 20 novembre 2019, cette entreprise aurait licencié 14 de ses employés sur des motifs se rapportant à des pièces comptables remontants à 3 ans en arrière.  


Aux dires des employés licenciés et rencontrés par KOACI, « ce sont des prétextes non fondés ». Selon ces derniers, « SANOFI a un système de contrôle et de vérification de tous les documents fournis à la comptabilité des plus performantes et des plus rigoureuses. Tout document non conforme est automatiquement rejeté par celle-ci. En plus, l’entreprise effectue chaque année des audits sur l'ensemble des documents comptables de l’entreprise. Il est donc impossible de passer toutes ces barrières avec du faux. Tous les documents qu’ils ont fournis, ont tous été contrôlés et validés par les différents responsables et même par les différents audits. Ces audits régulièrement effectués par un cabinet, n'ont signalé aucune irrégularité commises par les employés mis en cause. La raison de leur licenciement serait donc ailleurs, donc injustifiée. 


En effet, l’entreprise française SANOFI a donné une demande d’explication (précisant que suite aux allégations d’une collègue précédemment licencié pour contre-performance, un audit a révélé des irrégularités sur des pièces) aux concernés à répondre sous 72 heures. En moins de 48 heures, les concernés qui ne se reprochaient rien, ont répondu à la requête. Malgré les réponses fournies aux demandes d'explications pour mettre fin aux allégations mensongères portées contre eux, SANOFI a procédé sine die à leur licenciement collectif de l’entreprise seulement 9 jours après ces demandes d’explications. Au mépris des valeurs de respect et d'équité que prônent cette entreprise, "nous avons été traités comme des moins que rien. Le même jour, on a tous été dépouillé de tout, dont les véhicules personnels pour lesquels nous avons cotisé pour leur acquisition depuis plusieurs années. Traités de cette manière des pères et mères de familles qui ont servi SANOFI pendant plus de 23 ans pour certains d'entre nous, est vraiment cruel et inhumain".


 

Et le plus intrigant dans cet acte que SANOFI a infligé à ces employés, fût de maintenir leur décision de licenciement malgré le refus de l'inspection du travail. En effet, l'inspection du travail a expliqué clairement à SANOFI que les motifs évoqués pour ces licenciements étaient infondés au vu des textes de lois en vigueur. Malgré cette opposition de l'inspection du travail, SANOFI a procédé au licenciement des 14 employés. Lors d'une tentative de conciliation, l’avocat de SANOFI a souligné qu’il n’y avait aucune possibilité et que son client serait prêt à aller où les ex-employés le souhaitent. 


En dehors des 14 licenciés, il y a un 15e qui est demeuré à son poste parce qu'il était un délégué du personnel donc employé protégé . Selon les textes de l'inspection du travail, le délégué du personnel ne peut être renvoyé qu'avec l'accord de l'inspection du travail. Cet accord a bien sûr été refusé par l'inspection pour qui, les motifs émis par SANOFI sont insuffisants pour procéder au licenciement du délégué du personnel. Et le faire serait abusif. Grâce à ce refus, le collègue en question occupe toujours son poste de délégué médical au sein de la multinationale Française SANOFI


Estimant qu'ils font face au refus de l’entreprise à la négociation, les concernés ont conduit l'affaire devant la justice pour l’éclatement, disent-ils de la vérité, avec une promesse de révélations de taille sur l'entreprise en question. Car, selon eux, des motifs bien dissimulés par SANOFI, seraient à l'origine de leur licenciement manu militari au mépris de toutes les règles en vigueur. 


Au moment où nous nous apprêtons à publier cet article, nous venons d'apprendre que SANOFI, la grande multinationale de l'industrie pharmaceutique Française, vient de procéder au licenciement de 240 employés dans 4 pays Africains que sont la Côte d'Ivoire, le Cameroun, le Sénégal et le Kenya. Ce qui s'apparenterait à un changement de stratégie du groupe Français en Afrique, selon des indiscrétions. Une autre sombre affaire dans ce qu'on peut appeler la triste histoire de licenciement des employés de SANOFI en Afrique.


 

Enfin, concernant l'affaire des 14 employés licenciés, le verdict de la justice ivoirienne est attendu pour la fin du mois d'octobre 2021. Affaire à suivre...



T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
RESTEZ CONNECTÉ
 
En téléchargeant l'application KOACI.
  
 
 
 
 
 
 
  1 Commentaire(s)
Côte d'Ivoire : SANOFI, le géant de l'industrie pharmaceutique française devant la justice ivoirienne pour le licenciement dit « abusif » de 14 de ses employés
 
 
Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu.
 
Votre avis nous intéresse.
 
 
Levrai
Y'a dominique pour la protection de sanofi, et donc y'a rien en face.... Voilà pourquoi le mec se permet de dire "qu’il n’y avait aucune possibilité et que son client serait prêt à aller où les ex-employés le souhaitent".
 
 il y a 3 ans     
  Veuillez vous connecter pour répondre
 
 
 
Divertissements
 
 
 
 
Réseaux sociaux
 
+164k
+110,7k
 
Pays
 
 
 
 
Télécharger l'application KOACI
 
   
NOUS CONTACTER
 
contact@koaci.com
koaci@yahoo.fr
+225 07 08 85 52 93
 
 
NEWSLETTER
 
Restez connecté via notre newsletter