René Emmanuel Sadi, Mincom (ph)

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement camerounais tient un discours optimisme à contre-courant de ce qui se dit sur les medias français, au sujet de l’inflation des prix des produits de première nécessité.

Selon la télévision française France 24, les coûts des denrées de première nécessité auraient atteint des niveaux tellement élevés que de nombreuses familles camerounaises éprouveraient des difficultés à se nourrir.

Cet organe français d’information, soutient que la persistance de cette situation pourrait déboucher à « court terme » sur un soulèvement de grande envergure, menaçant à la fois la stabilité des institutions et la paix sociale au Cameroun.

En réaction, le gouvernement camerounais affirme que l’inflation au Cameroun est contenue » dans les proportions parfaitement maitrisées et [d’environ] 2%.

De plus, soutient-il, cette inflation est aggravée par les effets néfastes de la pandémie de Covid-19, mais maitrisée par une économie camerounaise résiliente.

« Il ne peut donc s’agir à n’en point douter, que d’une tentative d’instrumentalisation de mauvais aloi, orchestrée dans le but de créer une psychose parmi les populations et tenter de provoquer un soulèvement populaire généralisé », écrit René Emmanuel Sadi.

Ces derniers jours, les prix des produits de première nécessité ont fortement augmenté. A l’instar du litre d’huile qui est passé de 1200 à 1500 voire 1600 FCFA. Tout comme le poulet dont le prix a triplé.

Les réactions à cette inflation qui ne survient qu’en fin d’année, sont divergentes.

Les associations des consommateurs accusent les commerçants véreux d’organiser l’inflation artificielle avec la complicité des fonctionnaires corrompus du ministère du Commerce.





Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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