Chapelle ardente à Yaoundé pour Martinez Zogo (Ph)

La Présidence de la République a annoncé ce jeudi, des arrestations et procès dans le cadre de l'assassinat de Martinez Zogo.

Des éléments et cadres en service à la Direction générale des renseignements extérieurs (Dgre), sont fortement soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat du journaliste Martinez Zogo.

Selon un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République, les personnes arrêtées dans le cadre des enquêtes sur l'assassinat du journaliste Martinez Zogo sont détenues au Secrétariat d'État à la Défense (Sed).

"Les investigations menées dans ce cadre, ont à ce jour, permis l'arrestation de plusieurs personnes dont l'implication dans ce crime odieux est fortement suspectée. D'autres restent recherchées", écrit le ministre d'État Ferdinand Ngoh Ngoh.

Le Secrétaire général de la Présidence de la République ajoute, "les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s'en suivront permettront de circonscrire le degré d'implication des uns et des autres et d'établir l'identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre à l'assassinat du journaliste Martinez Zogo".

Crime d'État

Une partie de l'opinion soutient que l'assassinat de Martinez Zogo est un crime d'État en raison de l'implication des cadres de la Dgre dans l'assassinat du journaliste.

Le 27 janvier dernier, le président Biya avait ordonné l'ouverture d'une enquête mixte police - gendarmerie pour faire toute la lumière sur l'assassinat de notre confrère.

La famille de la victime a saisi le chef de l'État et le ministre de la Justice, par voie d'huissier et a demandé une mise sous scellé de son corps en attendant que toute la lumière soit faite sur sa mort.

En rappel, Martinez Zogo a été enlevé le 17 janvier dernier et son corps sans vie a été retrouvé cinq jours plus tard en état de décomposition avancée.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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