Dans une note signée du Colonel-Major, Célestin Simporé, officier de l’ordre de l’Etalon, il indique que les stagiaires Burkinabés en formation à l’Ecole Militaire Préparatoire Technique (EMPT) de Bingerville seront rapatriés au pays.

A cet effet, il invite ses collaborateurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour accueillir les intéressés dans leurs formations.

« Les enfants de troupe et Militaires stagiaires en formation d’officier et de sous-officier poursuivront leur scolarité dans les écoles et Prytanée Nationaux », a-t-il écrit.

Une décision surprenante des autorités Burkinabées elle est prise en pleine rentrée scolaire 2023-2024, ce qui emmène à s’interroger sur les réelles motivations de Ouagadougou ? 

Notons que, ladite décision intervient au moment où deux Gendarmes ivoiriens interpellés le 19 septembre dernier sur un site d’orpaillage clandestin à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont toujours en détention.

Lors du dernier Conseil des Ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien a exprimé son point de vue sur leur situation

Selon Amadou Coulibaly, les négociations sont en cours afin d’obtenir leur libération immédiate.

« Lorsque vous prenez la gouvernance du président Ouattara, il y a une seule piste : c’est le dialogue, c’est la diplomatie, c’est la concertation. Nous sommes engagés sur cette voie. Cette voie est certes longue, mais elle est moins coûteuse en termes de dégâts collatéraux. C’est la voie qui est la plus sûre et qui provoque le moins de problèmes après l’événement », a-t-il expliqué après le Conseil des ministres du mercredi 25 octobre 2023 avant de poursuivre.

« Je le dis à l’attention des familles de ces deux gendarmes, des nouvelles les concernant. Il n’y a pas d’inquiétude sur leur intégrité physique ».

 Espérons que, la décision du Burkina de rapatrier ses militaires stagiaires en Côte d’Ivoire ne va pas créer de nouvelle tension entre les deux pays « frères » liés par l’histoire.

Affaire à suivre...

Donatien Kautcha, Abidjan