Madagascar : Présidentielle, le camp de Rajoelina rejette la demande de suspension du scrutin
Manifestation
Le camp au pouvoir a rejeté la demande de suspension des élections émise par la présidente de l'Assemblée nationale.
A une semaine du premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, la présidente de l’Assemblée nationale a demandé la « suspension » du scrutin.
La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, qui dirige la plateforme de dialogue et de médiation politique et œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), tente en vain d’apaiser les tensions entre le Collectif des candidats et le gouvernement transitoire.
Après un mois de manifestations quasi quotidiennes et d’affrontements violents entre les partisans des opposants et les forces de l’ordre, elle demande une pause dans le processus électoral.
Pour le camp du président sortant malgache, Andry Rajoelina, candidat à sa propre réélection, il n'y a « aucune raison que les élections ne se tiennent pas » dans une semaine, après la demande de la présidente du parlement qualifiée d' « idée farfelue ».
L'atmosphère est tendue à Madagascar à l'approche du premier tour du scrutin prévu le 16 novembre.
Treize prétendants sont en lice. Onze candidats de l’opposition rassemblés au sein d'un collectif dénoncent un coup d'Etat institutionnel orchestré selon eux par Rajoelina en vue du scrutin et réclament une élection "libre et équitable".
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