Samedi à Santa

Lors de l’intronisation de Sa Majesté Goin Emmanuel à Santa, dans la région des Dix-Huit Montagnes ce samedi 30 novembre 2024, le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a profité de cette cérémonie traditionnelle pour répondre aux critiques formulées par Tidjane Thiam, président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), sur la gouvernance d’Alassane Ouattara.

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Dans un discours empreint de fermeté, le ministre n’a pas mâché ses mots. Il a dénoncé ce qu’il a qualifié de critiques injustifiées, émanant de ceux qu’il a désignés comme des « néo-politiciens déconnectés ». Faisant référence à Tidjane Thiam qu’il n’a pas nommé, Amédé Kouakou a déclaré : « Quand on a été absent de ce pays pendant plus de vingt-quatre ans et qu’on a jamais payé d’impôt dans ce pays, on ne peut pas dire que le président Alassane Ouattara n’a pas construit d’école, ni de centre de santé parce que vous n’avez jamais payé d’impôt dans ce pays. » Ce rappel visait à souligner que les réalisations du gouvernement reposent sur les contributions fiscales des Ivoiriens. Amédé Kouakou a énuméré les infrastructures réalisées sous le leadership du président Ouattara : « Ces néo-politiciens qui ne savent pas où se trouvent San Pedro sur la carte de la Côte d’Ivoire, ils doivent savoir que le président Alassane Ouattara a construit une université à San Pedro. À Man, à Bondoukou, ce sont des universités aussi. Et dans le domaine de la santé, des CHR ont été construits à Aboisso, Adzopé, Danané. » Il a également rappelé qu’un collège a été construit à Santa, montrant que même les localités les plus reculées bénéficient des efforts du gouvernement.

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Face aux critiques sur la dégradation de l’Indice de Développement Humain (IDH) de la Côte d’Ivoire, passé de la 159ᵉ à la 166ᵉ place, le ministre a relativisé l’importance de cet indicateur tout en valorisant les actions concrètes : « L’IDH, c’est quoi ? C’est l’éducation, la santé, le niveau de vie. Mais dans ce pays, grâce au président Ouattara, on construit des écoles, des centres de santé, on électrifie les villages. »

Amédé Kouakou a conclu en appelant les populations de Santa à soutenir leur nouveau chef : « Devenir chef n’est pas facile. Il y aura toujours des gens pour critiquer, mais il faut être au-dessus de la mêlée. » Ces déclarations marquent une nouvelle étape dans le débat politique national. Tandis que Tidjane Thiam insiste sur les indicateurs de bien-être, Amédé Kouakou défend une approche axée sur les réalisations tangibles. Une confrontation qui reflète les choix cruciaux auxquels fait face la Côte d’Ivoire en matière de développement.

TK Emile