Des participants (.ph KOACI.) 

La problématique de la cohésion sociale dans les communautés est toujours présente. Et l’une des bases solides de cette cohésion est la situation des femmes qui sont un maillon essentiel de la société. Dans les régions reculées, ces femmes, très résilientes, participent au développement de leurs localités.

C’est, donc, à juste titre que la Plateforme Nationale du Dialogue Interreligieux contre l’Extrémisme Violent (PNDI-EV) a organisé une mission de clôture du projet dénommé « Autonomisation des Groupements Féminins à travers des Activités Agricoles », du 03 au 07 mai 2025 à Tougbo dans le département de Bouna.

En présence des autorités sous-préfectorales, coutumières, religieuses et des groupements de femmes venus des régions du Tchologo et du Bounkani, cette mission a consisté à l’organisation d’un atelier de capitalisation du projet et une rencontre des communautés impactées par l’implémentation dudit projet.

Selon le président de la PNDI-EV, Imam Ibrahima Koné, le fondement du projet est d’autonomiser les femmes pour les transformer en véritables actrices du changement social et économique. Il a expliqué que l’atelier était une étape clé pour mesurer l'impact réel du projet sur le terrain à l’effet de consolider la cohésion sociale et la paix dans les foyers. La rencontre communautaire a permis de présenter les résultats officiels et de consolider la dynamique communautaire.

« Une femme autonome est une femme qui bâtit la paix dans sa maison et renforce le tissu social de toute sa communauté...» a-t-il indiqué.

Au cours de l’atelier, les groupements de femmes de Kafolo, situés dans la région du Tchologo et ceux de Tougbô, Moromoro et de Bolé, situés dans la région du Bounkani, ont fait le point financier, humain et technique des activités agricoles menées. Ils se sont dits satisfaits des retombées du projet bien que certains défis liés essentiellement au changement climatique demeurent.

Le sous-préfet de Tougbô, Jack Louamy, a salué la qualité du partenariat entre la PNDI-EV et l’ambassade des États-Unis. Il a relevé que ce projet a contribué à réduire les tensions familiales et à renforcer la stabilité communautaire. Il a, cependant, fait un plaidoyer pour l'élargissement des actions de la PNDI-EV aux jeunes qui constituent une frange vulnérable face aux risques d’instrumentalisation et d’instabilité.

Notons que ce projet a été mis en œuvre en juillet 2024 pour une durée d’un an dans les régions du Tchologo et du Bounkani. Il bénéficie de l’appui financier de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

T..K.Emile

tkemile@koaci.com