

Côte d'Ivoire : Le budget pourrait atteindre 20.218,5 milliards Fcfa en 2028, Adama Coulibaly présente les grandes orientations de la programmation 2026-2028 aux députés
La Côte d’Ivoire affine ses ambitions économiques à travers les prévisions budgétaires pour la période 2026–2028. Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a présenté, mardi 10 juin 2025, les grandes orientations de cette programmation triennale devant la Commission des Affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale. Cette étape stratégique s’inscrit dans le cadre de l’élaboration du budget de l’État à moyen terme.
Selon les projections, l’économie ivoirienne devrait enregistrer une croissance moyenne de 6,3 % entre 2026 et 2028, avec des taux annuels de 6,6 % en 2026, 6,0 % en 2027 et 6,4 % en 2028. Cette dynamique est portée par la mise en œuvre du futur Plan national de développement (PND 2026–2030), le renforcement de la productivité, les investissements publics, et une participation accrue du secteur privé, appelé à jouer un rôle moteur dans l’industrialisation du pays.
Le budget de l’État poursuivra sa progression régulière : il passera de 17 321,3 milliards FCFA en 2026 à 20 218,5 milliards FCFA en 2028. Une hausse qui reflète l’ambition gouvernementale de transformer structurellement l’économie, tout en améliorant les conditions de vie des populations.
Les recettes fiscales, pilier du financement budgétaire, devraient représenter 60 % des ressources totales, atteignant 10 681 milliards FCFA en 2028 contre 7 385 milliards en 2025. Le gouvernement mise sur une amélioration du recouvrement, la digitalisation des procédures fiscales et une lutte renforcée contre la fraude.
Le gouvernement entend consacrer une part importante des dépenses aux investissements (42 %), au personnel de l’État (25 %) et aux secteurs clés du développement humain : éducation (20 %), santé (7,3 %), infrastructures, sécurité et gouvernance. Une attention particulière sera portée à la réduction des inégalités, à la promotion du genre et à la lutte contre la pauvreté.
Le ministre, Adama Coulibaly a insisté sur le retour à l’équilibre budgétaire. Le déficit public devrait se stabiliser sous la barre des 3 % du PIB dès 2025, conformément aux normes de convergence de l’UEMOA.
Le taux d’endettement est projeté à 50 % en 2028, loin du seuil de 70 % autorisé par la zone. L’inflation, en repli, devrait rester maîtrisée grâce à une meilleure offre alimentaire et aux politiques de lutte contre la vie chère.
Cette programmation s’inscrit dans la stratégie « Côte d’Ivoire 2030 », qui vise une croissance inclusive, résiliente et durable. Le gouvernement mise sur un développement régional équilibré, le renforcement du capital humain et l’ancrage d’une gouvernance moderne et efficace.
« Cette trajectoire budgétaire incarne notre volonté d’adapter notre économie aux défis contemporains, y compris celui du changement climatique. Si l’environnement ne fonctionne pas bien, notre agriculture pourrait être gravement affectée », a averti Adama Coulibaly.
La transition écologique est donc intégrée aux politiques publiques, avec une montée en puissance des financements en faveur de l’adaptation climatique.
Le ministre a précisé que les données présentées restent provisoires et pourraient être ajustées en fonction de nouvelles informations avant l’adoption du projet de budget 2026.
Malgré les incertitudes de l’environnement international, le cap reste clair : transformer l’économie ivoirienne, renforcer la gouvernance et améliorer les conditions de vie de la population.
Wassimagnon

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" Le budget pourrait atteindre 20.218,5 milliards Fcfa en 2028," : Regardez ce Mr là, il croit que l'économie, c'est un AGRÉGAT de chiffres, d'indices et de MONNAIE....pffffff !!!


"Le taux d'endettement est projeté à 50% loin du seuil de 70" ! Cela donne l'impression aux analphabètes du rdr que la CI n'est pas surendettée. Mdrrrr ! Une dette extérieure de 40 000 milliards, 84% des recettes de l'Etat servant à la rembourser alors que ce minable économiste, depuis 15 ans de dictature, n'a créé aucune richesse. Le pire, c'est que la CI rembourse cette dette en devises étrangères. Donc, la CI s'endette encore pour rembourser sa dette ! Quand je pense qu'au temps de GBAGBO, cet imposteur pour une dette extérieure de 6 000 milliards, a osé dire que la CI "vit à crédit". Aujourd'hui on est à 40 000 milliards de dette, avec une capacité de la rembourser qui est très faible, la CI vit donc sous perfusion. Je rappelle à toutes fins utiles, qu'après le coup d'état de 2011 qui a enlevé l'historien au pouvoir, la dette extérieure était de 4 000 milliards. On verra bien quand ce minabilissime économiste partira du pouvoir le montant de la dette qu'il aura remboursé pour donner l'impression à ses moutons que la CI n'est pas surendettée.


@Marius j ai hate de voir le debat demande sur une de leur chaine entre le brillant Lasme Blaise et leur plus intelligent professeur d histoire-conseiller-analyste etc....Le dimanche dernier certains chiffres ont donne a ceux qui sont reflechis quelque chose sur quoi reflechir, le maquillage des chiffres sinon que bilan pour bilan ils n ont pas fait mieux que Gbagbo et cela a bien des egards mais bon comme ils se sont evertuer a abrutir la jeunesse et laisser prosperer le blanchiment d argent d organisme mafieux et terroristes pour faire croire a une certaine embellie economique , certains vauriens comme eux croient durs comme du fer que leur bilan est inattaquable. Le service de la dette est insoutenable , ils le savent voila pourquoi ils ne cessent de damnder des rallonges, eux qui esperent que les prochaines decouvertes d extraction les sortent pour un peu du gouffre dans lequel ils nous ont plonge par leur incompetence et cupidite.

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