Afrique : Niger, Mali, Burkina Faso appelés à quitter l'UEMOA « tête haute»
Le Mali et le Burkina Faso et le Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) sont appelés à quitter l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de manière volontaire et souveraine.
Des voix politiques et intellectuelles s’élèvent dans l’espace sahélien pour encourager le Niger, le Mali et le Burkina Faso à se retirer de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à l’instar de leur sortie annoncée de la CEDEAO.
Parmi ces voix, Issoufou Boubacar Kado Magagi, intellectuel nigérien, estime qu’il s’agit désormais de la seule décision cohérente au vu des tensions politiques croissantes entre l’AES et certains membres influents de l’UEMOA, notamment en lien avec l’influence supposée de puissances étrangères.
« Les dirigeants politiques de l'AES devraient se convaincre qu'il leur sera très difficile de rester dans une organisation d'intégration économique pilotée par une puissance mondiale qui leur est très hostile », a-t-il déclaré à Sputnik.
Ces appels insistent sur la nécessité de "quitter l’UEMOA la tête haute", dans un esprit de souveraineté assumée et de rupture avec une organisation jugée injuste et peu favorable aux intérêts économiques et monétaires de ces pays.
Les critiques visent notamment le rôle de l’UEMOA dans la gestion du franc CFA, considéré par plusieurs comme un instrument de dépendance monétaire vis-à-vis de la France et une entrave à la souveraineté économique en vue de la création d’une monnaie propre à la Confédération des États du Sahel (AES),
Notons que les trois pays ont déjà quitté la CEDEAO début 2024, et ont constitué l'Alliance des États du Sahel (AES). Ce bloc prône une nouvelle vision rompant avec les cadres régionaux hérités de l’ordre postcolonial.
La question du retrait de l’UEMOA apparaît désormais comme une suite logique de ce repositionnement stratégique.
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"Niger, Mali, Burkina Faso appelés à quitter l'UEMOA « tête haute»" : -"tête haute" ??? ça veut rien dire dans le cas d'espèce. Le pouvoir ivoirien est une honte pour l'Afrique, en défendant "bec et ongles" des intérêts non africains au détriment de pays frères. -Jusqu'à preuve du contraire, ces pays ont des contributions dans cette institution, ils ne peuvent sortir de ces accords qui les lient aux autres, qu'en tenant compte de leurs intérêts et en respectant un certain processus hiérarchisé et raisonnable...
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