Côte d'Ivoire : Ibrahime Coulibaly-Kuibiert plaide pour la fin de la CEI et un nouveau modèle électoral
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert ce jeudi à Abidjan
À quelques mois de la fin de son mandat, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a surpris son auditoire en appelant à une refonte complète de l’institution qu’il dirige depuis 2019.
Lors d’une rencontre d’information organisée à Abidjan avec les candidats potentiels aux élections législatives de 2025, le président de la CEI a estimé que l’actuelle structure électorale devait céder la place à un nouveau modèle.
« Mon avis est que la Commission électorale indépendante ne doit même plus exister. Après ces élections, il faut voir autre chose. Pour préserver la paix en Côte d'Ivoire, il faut un autre format », a-t-il déclaré, en réponse à un candidat indépendant dénonçant l’absence de représentants des indépendants au sein de la Commission.
Selon Coulibaly-Kuibiert, la Côte d’Ivoire doit repenser en profondeur la gestion de ses processus électoraux, afin de garantir une plus grande impartialité et de réduire les tensions politiques récurrentes.
« Les réformes à venir devraient proposer un modèle de gestion sans désignation de représentants d’entités politiques ou sociales », a-t-il ajouté, plaidant pour une structure totalement indépendante des partis et des groupes d’intérêts.
Le mandat actuel de la CEI prendra fin après les législatives de 2025, marquant ainsi la fin d’un cycle électoral entamé en 2020. Cette déclaration du président relance un débat national sensible sur la réforme de l’institution, souvent au cœur des contestations électorales dans le pays.
Pour de nombreux observateurs, cette sortie traduit une prise de conscience institutionnelle face aux critiques répétées sur la composition et le fonctionnement de la CEI, accusée par une partie de la classe politique d’être partiale.
Alors que le pays s’apprête à entrer dans une nouvelle phase politique, la question de la réforme du système électoral s’impose désormais comme un enjeu majeur pour la consolidation de la démocratie et de la paix en Côte d’Ivoire.
Wassimagnon
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On comprend aisément qu'il a agit contre sa propre volonté. Il a honte de sa moralité, il est conscient que les ivoiriens ne méritaient pas cela. Il a pris beaucoup de coups.
Coulibaly kuibert est face à sa propre conscience. Il a certainement honte de sa propre personne. Il n'est plus heureux. La malhonnêteté à ciel ouvert. Les ivoiriens donnent raison à Damana picass.
adokaflai tu connais l'expression y'a que les cons qui changent pas d 'avis ... lui change pas d'avis il evolue ...cette CEI c'est koudou qui l'a mise en place et a chaque fois il s 'en plaint et puis le pays est plus en crise donc on va gerer les aigris mais les institutions reviennent a la normal , on est plus dans une republique qui aligne les années blanches et le president rit avec toutes ses dents parce que il se dit c'est ma generation d Adokaflai que je pourrai manipuler dans le futur
Quel que soit le model et la structure mise en place pour l'organisation des élections dans notre pays tant que nous aurons à faire à des politiciens mal formés et malhonnêtes, des mauvais perdants, des vas-en-guerre, on aura toujours le même résultats. Ministère de l'intérieur contesté, Honoré Guhié contesté, Beugré Mambé contesté, Youssouf Bakayoko contesté, et aujourd'hui Ibrahim Coulibaly-Kuibiert contesté. Même si c'est le bon Dieu en personne qui descend sur terre pour l'organisation de nos élections il sera contesté par une partie. Monsieur Kuibiert vous avez fait votre part en votre âme et conscience, le reste ne dépend plus de vous. Grand MERCIIIIII.
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