Jean-Claude Coulibaly

À l’occasion de la Journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a publié une déclaration, réaffirmant son engagement pour la sécurité des professionnels des médias et la liberté de la presse.

Dans son message, l’organisation s’est associée à la communauté internationale pour dénoncer les violences, intimidations et assassinats dont sont encore victimes de nombreux journalistes à travers le monde. « Informer ne devrait jamais coûter la vie », rappelle l’UNJCI, soulignant que ces atteintes constituent une menace directe contre la démocratie et l’État de droit.

L’Union a rendu hommage à la mémoire des journalistes ivoiriens et étrangers tombés dans l’exercice de leur mission, tout en exprimant sa solidarité envers leurs familles, leurs rédactions et l’ensemble de la profession.

Jean-Claude Coulibaly, président de l’UNJCI, a exhorté les autorités judiciaires à diligenter les enquêtes relatives aux crimes commis contre les journalistes, afin que justice soit faite et que ces actes ne restent plus impunis. « L’impunité nourrit la peur et affaiblit la liberté d’expression », a-t-il déclaré.

L’organisation appelle également les organes de presse, les associations professionnelles et les partenaires internationaux à intensifier leurs efforts pour renforcer la sécurité des journalistes, promouvoir l’éthique du métier et consolider la solidarité au sein de la profession.

« La défense de la liberté de la presse et la protection des journalistes ne doivent pas être de simples slogans, mais des engagements concrets », souligne le communiqué. L’UNJCI réaffirme sa volonté de travailler sans relâche à la création d’un environnement médiatique sûr, libre et respectueux de la dignité humaine.

En conclusion, l’Union lance un appel vibrant : « Justice pour les journalistes, justice pour la vérité. Pour une presse libre et protégée, gage d’une démocratie vivante. »

Wassimagnon