© Koaci.com - vendredi 19 juillet 2019 - 13:58

Pulchérie Gbalet et samba David à  Cocody ce jour (Ph KOACI)

© koaci.com--Vendredi 19 juillet 2019-- Après plusieurs rencontres notamment avec la secrétaire d’Etat chargée des droits de l’homme et la commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNHDCI), Samba David, coordonnateur de la coalition des indignés de Côte d’Ivoire (CICI) et Pulchérie Gbalet, présidente d’Alternative citoyenne (ACI) comptent tenir leur sit-in devant la commission électorale indépendante (CEI).

Ils l’ont annoncé ce vendredi 19 juillet 2019 à  Cocody au siège de l’ACI, comme constaté sur place par KOACI.

Pour eux, cette manifestation aura belle et bien lieu à  la date indiquée malgré les demandes d’annulation.

Selon Samba David, il y a certains droits qui s’arrachent par la lutte. Il a donc appelé les ivoiriens à  sortir le 23 juillet prochain à  7 heures pour demander la réforme totale de la CEI.

« Nous avons dit que nous ne voulons pas qu’après les élections de 2020, il y ait des morts en Côte d’Ivoire. Nous pensons avoir épuisé toutes les cartes de dialogue pour que les choses puissent être faites autrement. Le sit-in est bel et bien maintenu, il y a certains droits qui s’arrachent par la lutte. Nous voulons que les partis politiques se mettent à  l’écart de cette CEI. Nous voulons appeler les ivoiriens le mardi 23 juillet à  7 heures du matin devant la CEI », a-t-il déclaré.

Pour sa binôme, Pulchérie Gbalet, présidente de l’ACI, les mesures de sécurité prises pour ne pas que le siège centrale de la CEI soit accessible le jour de la manifestation, ne vont pas entacher leur détermination.

Elle a fait remarquer que si le gouvernement veut montrer sa bonne foi, le sit-in devrait être autorisé.

«Depuis quelques jours on nous signale que la CEI serait fortement sécurisée. Il faut tirer les leçons de ce qui se passe autour de nous. Nous pensons que nous avons mené toutes les actions possibles pour montrer notre bonne foi. Je voudrais insister sur le fait que si le gouvernement veut montrer sa bonne foi c’est de nous permettre de manifester, c’est un droit », a-t-elle dit.

Notons que la loi portant recomposition de la CEI a été adopté hier jeudi en commission à  l’Assemblée nationale et sera sans nul doute adopté en session plénière les jours à  venir.

Cette loi décriée par la société civile et l’opposition ivoirienne proposée par le gouvernement et des partis non représentatifs dans le pays si d’autres n’existent que de nom, précise que la nouvelle CEI comprend quinze (15) membres pour la Commission Centrale, sept (07) membres pour le Bureau et sept (07) membres pour chacune des Commissions locales.



Jean Chrésus