Les quatre membres suspendus (ph)

Le Congrès National Alternatif (ANC), un parti de l’opposition au Liberia, a suspendu pour six mois quatre de ses membres, dont trois députés et un cadre du bureau national, à cause de leur conduite lors de la récente crise de leadership à la Chambre des représentants, mieux l’Assemblée nationale.

La décision de suspension des quatre membres du parti a été prise le 20 mai 2025 à la majorité des deux tiers du comité exécutif de l'ANC. Par cette décision, le parti qui dirigé par Alexander Benedict Cummings entend rappeler à tous ses membres que le règlement intérieur du parti est au-dessus de tous.

Dans un communiqué du Secrétariat dudit parti daté du 21 mai 2025 et dont KOACI a eu copie, l’ANC a déclaré souhaiter « informer le public et tous les partisans que les députés Anthony Williams, Nathaniel Bahway et Nyahn Flomo, ainsi que M. Fubbi Henries, vice-président national chargé des finances et de l'investissement, ont été officiellement suspendus du parti pour une période de six (6) mois ».

La suspension des quatre membres du parti, qui restera en vigueur jusqu'au 20 novembre 2025, a été décrétée en vertu des articles 24, section 5 et 26 des statuts de l'ANC, qui régissent les mesures disciplinaires au sein du parti.

Griefs

L’ANC a expliqué que le 20 mai 2025, au cours de la réunion du Comité exécutif de l'ANC, dûment convoquée au siège du parti, les députés Williams, Bahway et Flomo n'ont pas honoré l'invitation officielle qui leur avait été adressée à comparaître devant la commission d'enquête du parti.

Henries, bien que n'étant pas député en exercice, a également été reconnu coupable d'infraction aux normes du parti, bien que l'ANC n'ait pas divulgué de détails précis concernant ses infractions.

En raison de l’absence injustifiée des membres convoqués pour la réunion, l'ANC dit considérer « leurs actions comme une grave violation de la discipline, de l'unité et des valeurs démocratiques du Parti. Nul, quelle que soit sa position, n'est au-dessus des règles et des statuts du parti ».

Suite à cette sanction disciplinaire, l’ANC a réaffirmé son engagement en faveur de la « gouvernance démocratique, de la transparence et de la responsabilité » et a déclaré que cette mesure témoigne de sa détermination à maintenir la discipline interne et l'ordre constitutionnel.

Soulignons que cette suspension a suscité des débats parmi les observateurs politiques sur la cohésion interne de l'ANC, alors que le parti se prépare aux prochaines élections législatives.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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