Yaya Fofana

À l’approche de l’échéance électorale décisive de 2025, le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) dévoile son projet de société, plaçant la paix durable, l’inclusion sociale et le développement équitable au cœur de sa vision pour une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même.

Sous le slogan fort « 2025, l’heure du choix. L’heure de l’Ivoirien et de l’Ivoirienne », son président Yaya Fofana appelle à dépasser les clivages partisans, identitaires et religieux pour bâtir ensemble un avenir commun. Loin des discours de division, le mouvement prône « le silence qui construit, la parole qui rassemble, le vote qui apaise », réaffirmant que la paix n’est pas une faiblesse, mais le langage des nations fortes.

Yaya Fofana ne conçoit pas 2025 comme un affrontement, mais comme « un contrat de paix, d’inclusion totale, de justice et d’avenir ». Ce contrat s’articule autour de trois piliers majeurs : la paix durable, le développement économique inclusif, et la justice sociale, pour une Côte d’Ivoire forte, équitable et unie. 

Le MFA entend restaurer la confiance entre l’État et les citoyens à travers un dialogue national inclusif, la réforme de la justice, une décentralisation effective et une lutte rigoureuse contre la corruption, avec la création d’une Haute Autorité indépendante dotée de pouvoirs de poursuite.

L’ambition est claire : créer de la richesse locale et la redistribuer équitablement. Cela passe par le soutien à l’agriculture vivrière, l’industrialisation des produits locaux, le développement du numérique et la mise en place d’un Fonds National pour l’Entrepreneuriat Jeune. La formation professionnelle sera repensée pour mieux insérer les jeunes dans l’économie.

La couverture santé universelle (CMU) sera réformée pour plus d'efficacité. L’éducation gratuite sera garantie, accompagnée de manuels scolaires et outils numériques. Une attention particulière sera portée aux retraités, aux personnes âgées et en situation de handicap.

Le MFA propose une stratégie ambitieuse de reforestation, de lutte contre l’orpaillage illégal, et d’accès généralisé à l’eau potable d’ici 2030, tout en soutenant l’agriculture durable.

L’unité ivoirienne sera renforcée à travers la valorisation de toutes les cultures locales, un service civique obligatoire pour les jeunes, et la simplification des démarches administratives.

Le parti souhaite positionner la Côte d’Ivoire comme un leader régional au sein de la CEDEAO, en favorisant la sécurité commune, la libre circulation et des accords commerciaux équitables.

La mise en œuvre sera encadrée par un plan quinquennal 2025–2030, avec des indicateurs précis, un contrat de performance pour chaque ministre et une évaluation citoyenne annuelle via des plateformes numériques.

Le MFA trace la voie d’un avenir inclusif : « L’exclusion n’est pas la stratégie des forts, mais des faibles. Une Côte d’Ivoire forte ne ferme aucune porte. » À travers son projet de société, le mouvement promet de bâtir « une cité avec 69 cases, 30 portes, 12 baobabs », symbole d’unité dans la diversité.

En conclusion, le MFA, parti pour rappel sans aucun élu de taille dans le jeu politique ivoirien et sujet à polémique avec une autre frange, appelle chaque Ivoirien à choisir l’avenir, à écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire nationale : « L’avenir, c’est maintenant. » Un appel qui résonne comme une invitation à la responsabilité collective et à l’engagement pour une Côte d’Ivoire de paix, de justice et de progrès partagé. 

Wassimagnon