Blé Goudé lors de son message (Ph KOACI) 

A quatre (04) des élections présidentielles, Charles Blé Goudé rêve d’un possible dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Dans une déclaration postée via les réseaux sociaux, le président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep), ne désespère pas de la Côte d’Ivoire et continue de courir pour un règlement politique et pacifique, de la radiation des leaders de l’opposition de la liste électorale définitive par la Commission Electorale Indépendante (CEI).

« « Vous l'aurez remarqué, depuis la publication de la liste électorale définitive, je ne me suis pas exprimé officiellement. C'est vrai. Le porte-parole de mon parti a donné la position du parti. Mais le premier concerné, c’est moi. C'est pourquoi, j'ai décidé de prendre la parole pour donner mon sentiment et ma proposition assortie », s’est-il exprimé.

Expliquant qu’avant la liste définitive, il avait déjà entrepris des recours. Notamment devant la CEI qui a jugé irrecevable sa requête. Ensuite, le tribunal de Gagnoa, puisque qu’il est inscrit dans le département de Gagnoa. A ce niveau, également sa requête a été rejetée. Il a également dénoncé sa radiation et l'aboutissement d'une poursuite judiciaire dont il fait l'objet.

Revenant sur la présidentielle, Charles Blé Goudé dit craindre vu l’escalade verbale. « Je suis là pour vous dire que moi, Charles Blé Goudé, je ne désespère pas de la Côte d'Ivoire. Ma radiation de la liste électorale, j'en prends acte. Mon nom est radié de la liste électorale définitive n'est pas définitive », a-t-il lancé. Et de faire savoir qu’il court encore profondément dans la recherche d'un règlement politique et pacifique.

C'est pourquoi, il appelle une fois encore et insiste sur un dialogue politique. « On peut l'appeler comme on veut. Un dialogue politique, des assises nationales, un conclave national. Toujours est-il que ce que l'histoire récente de notre pays nous recommande, à quelques quatre mois des élections, c'est que nous nous parlions », appelle-t-il, avant de conclure.

 « Aller au dialogue pour régler les questions que je viens d'évoquer, que nous connaissons tous, ce n'est même pas une option, c'est un impératif. Au nom des Ivoiriens, de ceux pour qui chacune de nos formations politiques porte un projet de société, au nom de la santé mentale des Ivoiriens, de la quiétude, de la tranquillité, asseyons-nous et parlons. Pour moi, c'est la seule voie. Et c'est une voie unique. »

Donatien Kautcha, Abidjan